Page:Archives israelites 13.djvu/23

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Pentateuque est moins que rien sion ne l‘étudie dans le texte original; celui·ci prétendre que le texte pur n`est qu’uu cadavre qui ne peut étre ranimé que parles commentaires de Raschi; celui-là, ne se contentant pas de Raschi, veut que l’on fasse de l'exégèse ile manière ancienne. Il résulte de cette divergence d’opinions des rabbins et des sous-rabbins que nous ne sommes fixés ni sur la valeur, ni sur l’exteusion de l’instruction religieuse proprement dite, ni sur les conditions de capacité exigées de la part de l’instituteur et encore moins sur le degré d‘iustruction de ses élèves.

La loi civile sur la matière est très·explicite :

a L’enseignement primaire comprend : n Uinslruction morale et religieuse, » et le législateur sait ce qu’il entend par cette instruction pour les deux sexes, a la lecture, l’écriture. les éléments de la langue française, le calcul et n le système légal des poids et mesures. • Nos aspirants israélites, obligés de se soumettre à une commission académique, sont interrogés non-seulement sur ces connaissances, mais aussi sur la manière de les enseigner. En ce qui concerne l‘iustruction religieuse, la commission s`en rapporte au certificat du chef spirituel. Grand est alors l‘embarras du pauvre aspirant qui a tout appris excepté l`liébreu, et du rabbin qui, l pour ne pas compromettre l‘avenir d’un sujet qui peut avoir du mérite sous d’autres rapports, se croit obligé, par pitié, de compromettre sa conscience.

Aussi l’expérieuce de plus de trente ans a prouvé que si les écoles publiques israélites sont on progrès pour toutes les branches qui sont du ressort de la commission d‘cxzunen, si elles sont méme citées par les inspecteurs académiques comme établissements modèles, elles sont cependant loin de satisfaire l’opiuion des hommes éclairés pourl`enseignement de l’hébreu.

Avant d’entrer dans aucune considération à ce sujet, déclarous que nous ne voulons faire aucune allusion personnelle. Nous nous attachons à la généralité et rendons toute justice à quelques honorables exceptions. l il faut convenir, etl’expérience le confirme, que la jeunesse israélite, qui n’a pas perdu le ferment d’un sang puisé dans l’0rient, apprend bien plus promptement et saisit les choses avec beaucoup plus de facilité que la jeunesse de race curopéeunc qui généralement plus légère, montre plus d‘indilféreucc et moins d’assiduité à l’école. C’est une justice que rendent aux jeunes israélites les instituteurs et les professeurs partcutoù il ya fusion.

On devrait donc être en droit de s`attendre à ce que sur des milliers d’élèves de six à treize ans qui se succèdent, depuis plus dc trente ans, dans nos écoles publiques israélites et qui obtiennent