Page:Archives israelites 13.djvu/237

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rnaittrn. É · les deux scphovün ont été solennellement installés a coté de leurs- devanciers, au son de l’orgue, du piano, des barpes et d’nn chœur bien nourri, et cbacun`s’est retiré profondément édlié d‘ane cérémonie où le cœur avait la meilleure part. —Le bal de Pçurim, au profit des indigents israélites dont noasavons parlé, ai produit cette année 3,l82 fr. 25 c.,cl défai- cation faite des frais, 2,295 fr. 75 c., qui ont été partagés entre le comité de bienfaisance , Mtl. les grands rabbins pour lenrs pauvres et chacun des six commissaires. —Daus la séance du 9 février dernier, l‘Aoadémie des scien- ces s’est occupée d’uue découverte faite par un ooreligionnaire qui occupe, â Beaune (Côte-d’0r), une modeste position dans Yenseignement. ll. Lion, professeur au collége de cette dernière ville, avait si- gnalé, pendant la dernière éclipse totale, une augmentation trés— sensible de Pintensité magnétique. ll avait reconnu que la vitesse des oscillations de l'aiguille aimantée était beaucoup plus gmnde qu'avant et aprésl'éclipse. Mais on avait élevé dans le sein de l’Académie des doutes sur la réalité du fait; en craignait que l'anteur n’eù‘t mal observé, qn'il n’y eùt là une action produite sur l’aiguille par des changements de température. Cet auteur arépondu par de nouvelles expériences, basées sur la remarque trés-ingénicuse que voici : Si Pinterpositiou dela terre entre lesoleil et la lune produit une augmentation de l'in- tensité magnétique d‘une partie du globe, Peffet doit s’en faire sentir mémesur les lieux où cette éclipse n’eet pas visible. ` —Un antiquaire de Picardie nous transmet les renseignements suivante, qui ne manquent pas de singularité : lïaprès le pére Daire (Histoire civile ecclésiastique et littéraire dela ville de Oorbia et du doyenné de Foulloy, manuscritdouné à la bibliothèque communale d’Amiens par ll. de Cayrol), au vil- · lage de Longueau près Amiens, les juifs qui passaient étalent , comme leaanimaux, soumis à un droit de travail lixé pour les hommes à quatre denkrs, pour la famme seulement à deux; mais si elle se trouraitenceiute, elle devait alors payer six de- — Nous nous sommes toujours plu à signaler ceux de nos co- I Digitized ny Googlc