Page:Archives israelites 13.djvu/252

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iü aanuvss ehatantlsars cars, eb¤gt•·lednaIsar,du1sls]irtésui,tlsrasutahst has saat!ra¤sss,et restüquecelet qui était csaddhécnsaneüraagersur h tan, voyait partoul., comme Daniel , des tenltres cuisses un ia oéti patrie. Une patrle terrntre, tls n’n avalent poht! Quelle ditfénenee, nes frères, et quel changement dans aube situation! ·· la temps était veau où Israel, asseslcugtesqn Qrouvé par le malheur, -ùvatt entlu rentrer dans la société, et cette mission réparatrice, providen- tlette, c’est L la Frnss qu’elle était réservés. [la peuple s’ut élevé, ds ssh ' de l’Europe, pour opérer, comme jadis le peuple de Dieu, une de ces gran- des révolutions morales qui changent. la face du monde. Israel a émanclpé Ptatettigence, étouttîée sous les ténèbres de l'i¢lolitrte, et la France a atïraœ chi la conscience enchaînée par le fanatisme. Israel a proclamé dans le monde l'unité de Dieu, et la France l’égaltté des hommes. lsroll a fait coa- naitre, le premier, les éternels prluetpes de justine et le vérité, et ts_ Frans les a mis en pratique. 0ui, je suis heureux de le proclamer en cs moment eotenael, et de le pro- clamer surtout en présence des dignitaires de t'Etat qut ssfentourent, c’d hF`rance, mére si tendre et si généreuse. qui a brtsé nos chaines et qui. h premiére , a fatt entendre cette bello parole : s Entre le juge supreme et le .cœur de l’homme, nul pouvoir humain n'a le droit de so placer. s .Au son de cette parole magique, toutes les nations opprimoes sa sont re· levées et ont salué In France avec enthousiasme ; mais l'tsraélite surtout s’est incliné devant elle comme devant son libérateur. Sevrés depuis plusieurs siècles de toutes les jouissances de 'la société, nous avons entendu pour la première fois le sentiment national battre dans notre sein ; nous avons alon jetéau loiu nos habits de deuil, nous avons secoué la poussière du temps, et ûers de combattre pour la défense de ln patrie, comme judts nos pères pour la défense de Jérusalem, nous avons embrassé avec ardeur la cause dela nouvelle patrie, tout en restant tldèles a notre croyance. Nous avons prouvé que nous étions dignes de la liberté , dignes du titre de citoyen, et que l’on peut être à la fois lsraéltte et Français. Le peuple juif est mort, saïcrme na- tionale est morte ; mats ce qui n’est _pas mort et ce qui ne mourra jamais , c’est l’esprlt du judaïsme, ce sont ses principes et ses vérités, immuables comme le rocher sur lequel Dieu les a proclamée. _ Aujourdhui, nous formons une nouvelle génération, et nous apportons a. Iasoctété une somme de travail égale à cette de nos frères des autres cultu, ' pme qu'cltcs ne sont plus ces entraves qui ont arrété la marche de nos pères. Aujourd'hul, nous voulons prouver, par notre conduite, que la pv role d'amour , en tombant dans notre cœur, y réveille de sympathlqun échos, et que st pendant des siècles nous sommes restés presque étrangers _ on mouvement cixillsatour, c’est que nos mains étalent liées et notre intol- tigenes enchaînée. Itals aujourd'hut aussi, face L face avec les bleusde la tarte, nous oublloas parfois les bleus du ciel, etaqjourd’b¤i,` plus quejamals. ssousavons besoin d’un temple majestueux, où le sentiment religieux puisse veotrse retremperdans de saintes sderattous,ou muspulsslons ventres-