Page:Archives israelites 13.djvu/27

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Issstsrrss. I3 Du bonheur conjugal oHralent la douce image. labos bonheur, hélas! ne brilla qu'un moment. A dc coupables feux Thamar llvrs son Amc, Et trahit, intldèle au plus sacré serment. D’un jeune et tendre époux la pure et chaste Hamme. En vain, pour athihllr son tnltdélité, A l'6po¤x qu’elle outrage elle prodigue encore Ces doux soins dont l'anour s’embclllt et s‘honore; ‘ llalgré de vatns dehors privés de vérité, _ A ses yeux lls n’ont plus ni charme nl puissance z Le doute a dans son cœur versé ses noirs poisons , Et chaque jour depuis accroît sa détlance. ' Pour &laircr enttn ses funastes soupçons, Ou venger son honneur et punir son injure, De la Religion, gardienne du devoir, El suprême terreur du erlme et du parjure, Il invoque avec Iol l’lnfsllllble pouvoir. Et, la Religion prêtant son ministère, Thamar devra subir en Isce de l'sutel L'6preuve redoutable A la femme adultère, Epreuve prononcée au nom de l’Eternel. l A cet arret fatal opposant l'arLltlee, La coupable Thamar aceourt près de sa sœur, I Jeune et pieuse femme inaccessible au vice, Qui n’a jamais quitté les sentiers de l'honncur. lla Lla, lui dit-elle, 0 ma première amie, En toi mon seul espoir, it lol mon seul recours! > Demain tout Israël me couvre d’inl'amle, . Demain luira pour molle dernier de mes jours. la sœur! prends Et l'sutel ma redoutable place, Bedoutable pour mol, mais pour toi sans menace. La nature, tu sais, fest gin it nous donner ` llème port, même voix, mêmes tralls du visage, . Et nous sommes d'ailleurs presque aussi du même Age. L’nne de l’autrc A pelne on peut nous discerner. A l’admlrable appui de cette ressemblance, Sur mes égarements de ta sainte innocence . Jette le volle protecteur. - Tu cèdes, je le vols, A ma volx suppllanle. ·0ul, je connais ton Amc aimante; I . _ Tu veux sauver, tn sauvcras ta sœur. ll. L’he¤re sntnte a sonné; le prêtre est i l’autcl; _ Et} forts de son innocence, ` Digitized ny Google