isntarrxs. 303 ` de la Seine et M. Merruau, secrétaire général de la préfecture; plusieurs membres du conseil municipal, le maire du hui- tième arrondissement et une foule de uotabilités financières, in- dustrielles, littéraires et artistiques, entre autres MM. Delebecque · et Emile Pereire, administrateurs du chemin de fer du Nord, Er- nest André, banquier; il y avait aussi des pasteurs protestants et des prêtres catholiques. Les présidents des sociétés de bienfaisance sont venus se pla- ' cer en tète des membres de leurs sociétés, lesquelles étaient au grand complet. En face de la tribune de la famille Rothschild était celle des consistoires et des autres administrations israé- lites; ou y remarquait l‘honorable M. Crémieux, ancien prési- dent du Consistoire central. Le directeur du Gymnase musical a gracieusement mis à la dis- position du Comité la belle musique de cet établissement, musi- que dont l`ell'et a été de beaucoup amoindri par la place fâcheuse que les ordonnateurs de la fête lui avaient donnée. Aussi ne som- mes-nons pas à même d’apprécier la symphonie qu'on nous dit avoir été composée par hl. Jonas. Le chœur, sous la direction de M. Naumbourg et de M. Michel Lévy, a eu plus de succès, par cela méme qu‘il se trouvait plus près des tribunes. Quand le silence, un instant troublé par l’arrivée de cette nombreuse assistance, a été rétabli, des jeunes filles de l’école israélite, la tète couronnée de guirlandes , sont venues, au nom de leurs compagnes, toutes également vêtues de blanc et couronnées de fleurs, présenter un bouquet à madame la baronne James de Rothschild, et l‘une d'elles lui a récité un compliment auquel elle ` a répondu avec émotion et bonté. — Puis hl. le docteur Cahen , président du Consistoire , hl. le · Grand·Rabbin, et hl. Albert Cohn (comme professeur des fils de ll. de Rothschild) ont pris successivement la parole, et leurs dis- cours ont été vivement applaudis. Nous regrettons seulement qu’aucun des orateurs n’ait cru devoir profiter de la présence de plusieurs hauts fonctionnaires et surtout d’un des membres du gouvernement, pour en invoquer l’intérêt en faveur de nos coreligionnaires indignement traités par la Suisse en ce moment. Nous avons quelques réserves à faire sur le discours de hl. A. Cohn, r A Digitized ny Google
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