Page:Archives israelites 13.djvu/38

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34 nctnss Comment ne voient-ils pas, d’ailleurs, ces hommesdelïn- discipline et du séparatisme, que faire ainsi caste à part, s’isoler de la majorité pour se constituer en minorité inüme, c’est s'an— nihiler eux-mêmes, c‘est décluoir? lls étaient,forts jusqu’aujour· d’hui, non·seulement par l’union, mais par le nombre; ils for- maient une de ces compactes phalanges qui, partontoù il y a une synagogue, représentent le Judaïsme; ils étaient, en un mot, et ce mot-là dit tout, la Consumers. Que sont-ils désormais? un parti; moins encore, une coteriel En croyant faire acte d’indê- pendance, ils ont signé leur abdication. Mais nous avons, s’écrient-ils. la légalité pour nous! - Glo- rieux succès! Oui, la loi laïque du pays vous absont, mais s’en·- suit-il qu’elle vous approuve ‘? La loi laïque du pays vous ahsout, ` mais la loi morale, la loi de conscience, la loi du Dieu d’lsraël vous condamne. Sondez votre conscience, elle vous,dira que celui-là fait un acte de mauvais israélite, quise sépare de ses frères. Interrogez les Ecritures, elles vous répondront : 313 '|'7¤ J'l"l'It't DN c Plus le peuple est nombreux, plus le sou- verain est honoré. • Consultez enlin la Tradition, et elle vous confondra par cette mémorable parole: p·1;1p�g·w;» '|�Y§§ Un! PNJ UTUFI PR DTM': ¤1LlU1 t"1J«Israël fût-ilmême livré à l‘idolâtrie , s’il possède la concorde, il n'a rien à crain- dre, tant la concorde en grande, ajoute le saint livre, et tant la dis- sension est odieuse! • 0 vous donc, mes frères, enfants d'une même patrie et d'une même communauté, que divisent des luttes aussi vaines dans leur principe que dangereuses dans leurs conséquen- ces; hommes au cœur bon, à la conviction sincère, mais à l‘esprit imprévoyant; vous qui étes venus célébrer le Kippour dans la maison du Seigneur, et vous qui avez voulu le fêter en dehors de ses murs, je vous le dis à touszmlll Utlïl Dm! ggvnèm 'rt •;gH ¤;t'7;(1), 1 les uns et les autres, vous êtes en présence de l‘Éternel, votre Dieu! n les une-et les autres, vous ` ' êtes ses enfants, et dans ce jour où il vous a donné rendez—vous pour la pénitence, il vous adonné aussi rendez-vous pour le par- · dim! Voulez—vous apaiser sacolèoef apaisez vo•s·mêmes vos passions mauvaises. Voulez—vous qu'il se réconcilie avec vous! réconcilîez-vous d’abord avec vos frères. Ce jeûne austère que nous commençons ce soir, voulez-vous qu'il soit eflicace? Souve- nez-vons qu'il n*est qu'ua symbole, et que ce n'est pas seale- ment de pain et de vin que vous devez jeùner, mais de malveil- (|)Da¤tér. 29, 9. . . Digitized ny Google L