C 3W ALGHWF n autrement, et je veux que la renie annuelle de ce capital, soit R xa à perpétuité partagée à portions égales entre dix pauvres vieil- p a lards, pieux et honnêtes, appartenant à la communauté israé- a lite de Venise, avec l’obligation de se réunir une demi·heare a tous les jours dans un des oratoires israélites de cette ville , s pour v réciter des psaumes et des prières (Ascava) pour le re- a pos de mon âme et de celles des personnes décédées dans mes 4 n deux familles Consoto et Treves. Je prie et j’engage M. le Grand- r Babbin et deux des Anciens de cette communauté, à vouloir iv bien se charger de Padministratîon de cette petite imtitution, < a et je recommande surtout à la piété de II. le Grand-Rabbin et s de ses successeurs de veiller àfexécution perpétuelle de mare- é n ligieuse volonté. » p En voilà plus qu’il n‘en fautpour renverser Pédifice de I. l’abbé. 4 · Qu’il se détrompe donc, et qu`il renonce à ses folles espérances. r Uillustre famille Treves, aussi pieuse que charitable, poursuivra dans sn glorieuse carrière de bienfaisance universelle; elle conti- nnera à faire un noble usage de ses grands biens, à répandre j ses bienfaits , sans distinction d’israélites et de chrétiens , à soulager toutes les infortunes, à venir en aide à toutes les institu- tions, à protéger de toutes ses forces les arts et Yindustrie; mais elle restera aussi toujours fidèle et attachée au culte de ses aîeux, é à cette religion qui a su lui inspirer tant de généremu actions, et qui seule peut satisfaire à toutes les exigences thi sentiment et ` _. de la pensée. ' Pad•ne, ti juin 1832. Lnmo nam Toxax Professeur d lïsutitutrabbùaique de Padoue. 1 b ` _ L "· Digitized ny Google ` L a
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