448 ncmvis- les Archives, que M. le Grand-Rabbin de Paris a établi un second service, le samedi à midi, à l’usage des personnes qui ne peuvent assister au service du matin. Pourquoi n’établirait-on pas un troi- sième service, vingt-quatre heures plus tard, à l’usage des étu- diants, des fonctionnaires publics, des militaires , des travailleurs de toutes catégories qui ne peuvent assister aux deux premiers services? Il ne S,8.glÈ1lî d’abolition, ni de changement , mais d’une i nouvelle addition ; où est le mal? Il y a cent bonnes raisons pour ce troisième service et aucune contre ; mais revenons à notre Éliézer. L’ouvrage d'Éliézer contient en tout 464 préceptes. A la fin du manuscrit, il dit avoir compté ces préceptes d'après l’ouvrage de · rabbi Jehouda le Gaon HTDHI1. Il écrit dans un style rabbinique très-concis et parfois obscur, ce qui peut tenir aussi à ce que j’ai perdu l'habitude de lire ce genre de composition. Ainsi, sous le rapport littéraire , et quant à la classification philosophique, Ye- ' reim est infiniment inférieur au Yad’hachzaka; mais Eliézer in- dique toujours les sources, cite les autorités, analyse la polémique ce que Maîmonides ne fait jamais; il me semble donc que les jeunes talmudlstes, s’il y en a encore réellement, liraient cet ou- — vrage avec fruit. Quelquefois Éliézer se permet de combattre des docteurs graves, et dit comme Abeilard, son contemporain: Patm sic, et ego sic, ce qui montre une certaine indépendance d’esprit, très-rare à cette époque , et qui n’est pas encore aussi commune qu’on le pense, car, nous dépendons de nos intérêts, de nos pas- sions, de nos préventions de naissance, de famille : dépendances les ` plus indestructibles de toutes. L'ouvrage d’Éliézer n’a jamais été
imprimé, il est en manuscrit à la Bibliothèque nationale; c'est un
i in-Le de 237 pages, en petits caractères carrés sur parchemin; sur le dos,on lit YEREIM SEU TIMOBES; le n° d‘ordre estHeb. 251;
le titre manque, et l’ouvrage commence par la préface qui rem-
plit le recto de la première page. En tête on lit : pm nryvbst ·1"n (Le sieur Éliéser de Meu). Je n'ai pas rencontré ce nom ailleurs dans le manuscrit. Voici la phrase qui termine la Préface : 13 •NJJ'I’ft mt I'|It1*") 1'tD‘1• 1JDD D ¤*tt1• '1DD Ht •ttIt1p'• Digiiized by Google
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