Page:Archives israelites 13.djvu/497

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rentrant. MM pourquoi les tambours couverts de crêpes ne faisaient pas enten- dre en avant du convoi leurs lugubres roulements, pourquoi le culte israélite en général ne recevait pas ces honneurs militaires qu'on ne refuse à nul autre : nous prisons fort la simplicité, nous n‘avons aucun goût pour l‘abus des draperies dorées, pour la profusion des ornements, et nous croyons que la sévérité sied admirablement aux funérailles, au culte israélite; mais la pré- · sence de quelques soldats n’eût rien eu de mondain, ni de fri- vole, et elle eût été un public témoignage du respect dont l'au- torité publique entoure une religion de dissidents et le culte d'une honorable et pieuse minorité. S. Cmnn. DISCOVIRS DE I. ISIDOR , GRAND-moulu. ·'t*mt!D N‘7'l1'l'lUPJ WBJ HJHNU mt TIUPJN A Je cherche celui que mon Ame a tant aimé; je le cherche , mais je ne le trouve plus. » Seigneur, mon Dieu, toi qui es le maître de la vie et dela mort, nous nous approchons de ton trône, et nous te rendons le trésor . que tu nous avais confié. Seigneur, nous bénissons la main qui frappe, car c’est aussi celle qui guérit. Seigneur, aie pitié de nous car le juste n’est plus! il a disparu, vpn wm vn 'n nyvvm Chers frères, c’est une pénible et_bien douloureuse mission que celle que je suis appelé à remplir. Vous voulez que je vous re- trace la vie de cet homme qui nous était si cher à tons, de celui qui était notre maitre , notre conseiller, notre guide, la vie du premier pasteur de la Synagogue française, de Marchand Ennery, qui était si grand par sa position, plus grand encore par ses ver- tus, et dont les dépouilles mortelles sont là, devant nous, dans ce triste cercueil. Vous voulez que je vous console i Ah! mes frères, que ne puis-je, au lieu de parler devant vous, me cacher au milieu de cette immense foule qui m’eutoure et ver- ser un torrent de larmes sur la mort du juste qui n’est plus! Digitized ny Google