Page:Archives israelites 13.djvu/511

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Ihtvlxhss. 505 · t MELANGES. · BIBHBMIAICE. Monsieur le Rédacteur , Les excellentes réflexions de M. fs. Cahen , si bien exprimées sur la bienfaisance publique à Paris, ses plaintes sur le petituom- bre de souscripteurs, sur l'exiguîté des souscriptions, me con- ûrment dans l'opinion que j’ai émise dans les Archives depuis nombre d’années. Les établissements de haute bienfaisance, qui n’ont pas une existence indépendante, qui ne sont pas fondés sur des constitutions de rentes perpétuelles,, au lieu tïètre des soula- gements, ünissent parêtre des aggravations, par peser sur la com- munion. Ifhospice Larochefoucanlt, l’hospice Necker sont des modèles du genre , parce que les fondateurs ont donné ces rentes. llen est de même pour certains établissements aux envi- _ rons de Paris, consacrés à certaines classes d’ouvriers, maçons, serruriers, etc. Les capitaux, quelque nombreux etgtands qn’ils soient, s‘épuisent, s’écoulent et ne laissent après eux que de nouveaux besoins, lègnent de nouvelles charges. Tant que la haute bienfaisance israélite ne se manifestera que par une exhi- bition de capitaux, il n‘y a pasde bien permanent à espérer; ce qui ne doit pas diminuer la reconnaissance pour une générosité si émiuente d’intention. D’ailleurs les petites communions ont un intérêt économique à user des établissements généraux et c‘est possible sans nuire aux intérêts religieux. Il sulirait d'avoir dans is lnapices généraux des chambres tmiqaament occupées par desmulades israüitee, axec des aumoniesset desinfirmiersia· mélites Quantà la cuisine, elle n'sst. pas très-compliquée pour des convalescents, et encore moins pour des malades. On y ga- gnerait les dépenses que nécessitent le service médical, la phar- macie, l'admin·istation, et surtout les sommes énormes qu’abe0r—

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