. i l M8 ncmns · Asser lui même aussi la suit. ’ A leur approche une belette Sélance du bocage et fuit; Nœmi court au berceau, se jette Sur l'enl`ant... le pauvre petit Mourait étoullé dans son lit. — i Aux longs jours de deuil et de larmes Des jours meilleurs ont succédé; Devant les bienfaisantes armes ` De la puissante piété, Entin le murmure a cédé. Déjà Nœmi sur son cœur presse Un aimable et second enfant, Doux objet nouveau de tendresse, De son aîné portrait vivant. Mais le drame ullreux du bocage Souvent encor de son image g Trouble ce réveil au bonheur; Jamais l‘aimable et tendre mère Ne donne un baiser à la sœur Sans donner une larme au frère. Le mari surtout dans son cœur Nourrit une douleur amère : Depuis qu’il a perdu son fils, Des jours de sa folle jeunesse s
- Un souvenir vague, incompris,
Devant lui, menaçant, se dresse ` } Sous les [lus sinistres couleurs. I Il le suit au lit de sa lille; i Il change en mortelles terreurs ” Les plus doux plaisirs de famille. Grand Dieu! tes foudres tout-puissants Dans ses enfants purs, innocents, Frappent·iIs les erreurs du père? Et serait·il des mots sacrés Digiiized ny Google
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