Page:Archives israelites 13.djvu/530

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théisme l’idée des perfections ctde l’omniprésence de Dieu, avait un interprète naturel dans l'infatigable M. Saisset, qui a publié, pour la première fois en français, une traduction de ses œuvres principales, précédée d‘une considérable et remarquable introduction; M. Barthélemy Saint-Hilaire , le traducteur d’Aristote, l’homme qui s‘est attaché à rechercher si patiemment les rapports des philosophies grecque et indienne, a donné au Dictionnaire une étude sur la question du syllogisme, qu’i| ne faut ni exagérer, ni atténuer; M. B. Huureuu a exposé rapidement la vie et les doctrines de saint Thomas d’Aquin, l’auteur de la Somme, l'illustre métaphysicien, le précurseur et peut-être le maître de Descartes; Turgot, l‘économiste philosophe, celui qui prétendait qu’on n’est une intelligence philosophique qu’à la condition d’avoir dodé à un certain moment de la réalité absolue des objets sensibles, avait sa place marquée d’av¤ance dans ce recueil; l’habile médecin et psychologue, M. Lélut, de l‘Institut, a traité, peut- être un peu rapidement L'importante question de la Vie; IL Bersot, l’habile ex—professeur de Versailles, qui réunit les matériaux d’une Histoire générale de la philosophie au xv¤t°siècle , a parlé slvammcnt de Voltaire, moins connu peut-être comme philosophe proprement dit, que sous tous les autres rapports. Nous n’avons fait qu’indiqner en courant les noms et les ma- tières qui nous ont lrappé, et payer un faible tribut d`êloges méritée à ces intelligences d’élite qui ont bien voulu concentrer leurs forces pour initier la masse du public intelligent aux grandes questions de la philosophie, et pour déposer dans ce Diction- naire, l’inventaire exact de l’état des sciences philosophiques à notre époque, des questions résolues, des solutions acquises ou prochaines , des problèmes à mieux poser, des tendances scientifiques bonnes ou mauvaises à seconder ou à combattre :de leur accord et de leur bonne volonté est résulté un livre qui résume parfaitement tant de livres, tant de traités et tant de monographies que les savants de profession ont seuls le temps et la gntlence de lire. Le Dictionnaire des sciences phibaopbiquesoife tonte personne lettrée, et curieuse de ces hautes questions sans les avoir approfondies, le moyen de se mettre rapidement au niveau des problèmes et au courant des plus récents progrès de le science; il [permet à chacun de se faire une idée exacte- h I philosophie, e son passé, de son présent, de ses tendances actuelles, des services qu’elle u rendus à l'humanité et des services toujours plus nombreux qu’elle a rendus au monde.

Mais, si nous sommes heureux de louer publiquement lu hommes honorables ,Ilà Ãlll0ID;I:|t;Il’ïCO§IO, nous devons un 8**8% ic et tout ou e sympathique estime à l'honorable eoreüâexmnirepîrg. A•l.Pruuch,ù