I ARCHIVES ISBAELITES. _
CULTE. nas ouanrràs uùcsssamns mns un mwa nano-num DU CONSISTOIRE CENTRAL. Le temps des regrets pour une honorable et pieuse mémoire n'est pas écoulé : le souvenir de celui qui n’est plus n‘est pas en- core éteint; mais les nécessités sociales, les besoins spirituels de notre culte, l'intérèt de son avenir, tous ces motifs exigent im- périeusement qu'on songe à remplir d‘éminentes fonctions qui ne doivent pas rester trop longtemps vacantes.f On a, le mois dernier, exprimé dans ce Recueil, sur le défunt Grand—Rabbin, la consciencieuse opinion d’hommes qui ne veu- lent ni flatter ni dénigrer : dans ce triste moment, et sous l‘im— pression vivante encore de ces imposantes funérailles, l'écrivain a mis en relief les vertus, en dissimulant les faiblesses, rendu justice impartiale ou plutôtjusticé bienveillante et affectueuse; ce n’est pas dans les Archives qu’ou aurait voulu olïenser l‘âme du défunt, soit par de plates et prodigieuses adulations, en pré- tendant qne la France avait perdu son Moïse, soit par de sottes et insolentes récriminations, en osant prétendre que la communauté israélite de Paris était pour quelque chose dans la mort de son pasteur, et en faisant remonter jusqu’à Dieu lui-même la respon- sabilité des souffrances qui ont abrégé sa vie. Il y a des flagorneries audacieuses qui ne sont que d’irrévérencieuses boulïonneries, Q beaucoup de gens qui font du bruit pour la moindre pratique, nous paraissent fort suspects de peu croire en Dieu, et moins encore en sa providence et en sa justice : oui, certes en tout cela, la com- Oetobre I852. 10 Digitized ay Google
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