Page:Archives israelites 13.djvu/556

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550 nnnmts tion de cet instrument 2 encore moins serions-nous de ceux qd le repoussent. Mais nous croyons que tout ce qui relnnsse l‘exer·- ' cice public du culte mérite d'étre accueilli. Une amélioration plus notable, une réforme morale plus gue a été la suite de l’abolition de la vente des mitswoth, tralleignoble des choses saintes dans le lieu saint, bon tout au plus àehatouiller quelques amours-propres, que les synagogues de province ont succe ivement aboli avant celle de Paris. Le silence et le recueil- lement peudant les offices ont été le prix de œtts décision. La bénédiction donnée par tous les columin indistinctement dans le temple, et qui était devenue une source d’abus, en attri- buant plus d’une fois ce noble privilége à des gens que leur con- duite en rendait indignes, a été restreinte, à Paris du moins, en de justes limites et placée sous la vigilante surveillance de l'aa- torité religieuse reconnue. L’ancienne cérémonie dite bar mitsco, longtemps utile, mais tombée en désuétude, et devenue presque inintelligible et ineffi- cace, a été heureusement remplacée par la cérémonie de Finitio- tion : c'est-à-dire que la bar mitwa individuelle a été remplacée par l’initiation collective, que ce qui n`était qu‘un acte privé et de famille, exigeant un certain bien-être pour être accompli, est devenu une cérémonie publique fréquentée, et s'est enrichi ainsi de tout le prestige qu’une nombreuse assistance et Pémulatien ajoutent au sentiment religieux : par une innovation non moins heureuse et qui n’a besoin que de recevoir plus d’extensien, le sexe féminin a été admis au bénéfice de l’initiation; les jeunes ûlles longtemps déshéritées des bienfaits du culte publie et des cérémonies du temple, s’y sont vues appelées et une heureuse confusion de rangs et de positions sociales parmi les jeunes ini· tiées, a montré que l'égalité n’était pas toujours un vain mot dans notre maison de Dieu. Dans la construction même des temples, les femmes, jadis re- léguées aux extrémités supérieures de l`édilice, ont été rappro- chées des hommes : il y a eu des séparations, il n‘y a plus eu de barrières. L`instruction publique de lajeunesse israélite a reçu les déve- 1°PP¢I¤ents matériels et intellectuels qu'ell¤ exigeait : le acabit