Page:Archives israelites 13.djvu/567

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_ ' · Iii _ rsntuns. __|_ f ï`·" sur sa couche mortuaire le nom de Rachel, et exhale " de n'avoir pu l’enterrer dans la double caverne. ' '¤ ' —, . ` *_,.,,R‘;}"* Le premier acte de Moïse, àson arrivée dans le  :.,·_;é' Qi `_ de-2 * dian, ce fut de prêter son secours aux sept filles du pontife, pour repousser l’agression des pasteurs. Il fallait qu‘il y eut là un grand dévouement, puisque ce trait de courage valut au fugitif la main de Séphara. Les dispositions législatives pour sauvegarder le droit de la femme et maintenir la dignité du sexe, abondent dans les lois de Moïse. Ainsi, quoique la conquête jde la Palestine importât beaucoup au législateur, celui qui était engagé par des conventions matri- moniales ou dans la première année de son mariage, n’était pas moins dispensé de prendre part au combat (Lev., xx, 7). L’esclavc mâle pouvait être vendu à un étranger regnicole jusqu’à l’année du Jubilé (Lev., xxv, A7 et suiv. ). Il n'en était pas ainsi de l’esclave femme, elle pouvait être destinée à devenir épouse avec tous les droits des femmes libres, mais ne pouvait jamais être vendue à aucun étranger (Exod., xxx, 7 et suiv.), ll fallait accorder un mois de deuil à toute prisonnière de guerre qu`on voulait épouser, mais une fois devenue femme, elle était affranchie et ne pouvait plus être vendue (Deutex, xxx, 10 et suiv,). Le divorce n’était.permis que dans le cas de flagrant délit d’infidélité '1J'1n1't11 (Deut., xxxv), expression qui s’explique par son analogue (Deut., xxm, l5). En cas de simples soupçons, la femme était soumise à l’épreuve des eaux amères, et si son in- nocence se trouvait constatée, la bénédiction du ciel devenait le prix de sa vertu méconnue. Le divorce avait si peu pris racine dans le Judaïsme, que l‘exemple en est très-rare. Ainsi dans les sept bénédictions nup- tiales, qui remontent à l’antiquité, on rend grâce au Créateur d'avoir façonné l’homme à son image, de lui avoir fait de sachair (de l’homme) un édijîce à perpétuité. 'lll *717 PJJ Celui qui ré- pudie une femme innocente, dit le Talmud, fait couler des lar- mes à l’autel (Ghittin, f¤ 90). La polygamie n'était pas expressément défendue, mais elle l0.