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816 Àncaxvxs religion chrétienne; les otïenses, soyez-en sûrs, retomberaient tôt on tard nr ceux qui la Tout. `. ' Tai Phonneur d‘ètre, Monsieur, Votre lrès·d¢'v0u( serviteur, l 4 Abbé Fasuçois Num, Professeur it I’Université de Padoue. Padoue, il août 1852. DIEU ET SON PEUPLE. Depuis ce jour suprême où Dieu, dans sa bonté, V Devant un peuple saint fit voir sa majesté, Trois mille ans sont passés et n'ont pu dans leur course. De notre belle loi, faire oublier la source. Le cachet qufelle porte est un cachet divin; A ` Tous les peuples l’ont vu, pas un avec dédain. Ils ont dû respecter sa divine naissance Et du Dieu d’lsraël garder la souvenance. Le temps qui détruit tout, races et nations, Qui livreles rois méme, aux révolutions, A pour l’anéantir senti son impuissance Et bientôt s’est enfui, contemplant son essence. Je voudrais célébrer le nom d’Adonaï Qui brillant de splendeur surle mont Sinaï Au milieu des éclairs, au fracas du tonnerre, En nous donnant la loi, fit tressaillir la terre. _ Se plaignant de son bien et regrettant ses fers, V_ Le peuple du Très-Haut parcourait les déserts, _ A la voix de son chef (I) il ne voulait se rendre : . Non content de tout voir, il voulait tout comprendre. Vingt rois sont devant lui, lefrappant de terreur, ' Il sentaitsa faiblesse, exhalait sa douleur, . (I) Moyse. . ` Digilized ay Google ' 7