isutnmzs. C75 leçons paternelles de son maître, et, en l’imitant, nous l’avons vu se distinguer par cette belle vertu qui attire l`alI`eetiou générale avec la reconnaissance du malheureux. Nous espérons donc, et je suis ici l'organe de la circonscription toute entière, qu`il s‘ef- forcera de répondre aux espérances que l‘on a déjà pu concevoir de lui. Permettez-moi, monsieur le Réducteur, de soumettre à votre jugement et à vos réflexions le discours d‘adieu que l’é|ève de no- tre Grand—Rabbin a prononcé dans le temple consistorial ; vous y ` remarquerez, sans doute, des imperfections, mais vous y rec0n· naîtrez, avec nous tous, le fruit d'une application soutenue, et vous joindrez vos vœux aux nôtres pour que l’avenir réponde à un tel commencement. La grâce et la convenance parfaites de son débit, la pureté et la facilité de son élocution ont, pendant une heure, captivé un auditoire nombreux et choisi, et le pathétique de ses paroles a fait monter des larmes sous plus d'une pau- pière. Veuillez, monsieur le Rédacteur, insérer dans votre estimable joumal, la lettre que j'ai l'honneur de vous adresser avec le dis- cours qui est ci-joint; nous croyons par là rendre hommage à ce digne jeune homme, et Pengager à marcher courageusement dans la noble et sainte carrière qu’il s’est tracée lui—méme au prix des plus persévérants efforts. Veuillez agréer, Monsieur, l'expression de mes sentiments dis- ü¤s¤ës. Anonrma Caxcassomvn. H. A. Delpuget , président du consistoire, s‘exprime dans des termes également llatteurs pour le jeune élève. Quant au discours de N. Massé ilest tout ee qu'•n peut attendre d’un jeune homme studieux et religieux; mais lorsque dans l‘intérèt de notre public nous reproduisons rarement, surtout·en· entier, des discours de rabbins en fonctions, il est naturel que nous attendions pour pu- blier des sermon: de I. lossé qu’il ait quitté l'école dans la- ' quelle il vu entrer. ·S. Can!. ` Digitized ny Google
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