Page:Archives israelites 1851 tome12.djvu/154

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ilth ARCHIVES __ Notre correspondance nous avait bien fait pressentir cette inne, nuls jusqu’au dernier moment nous espérions dans le bon, sens de la majorité. · Nos regrets dans cette circonstance sont d’autant plus sincères que récemment nous nous sommes sévèrement exprimé au sujet du Consistoire de Marseille. Nou, certes, parce que nous dou- tions de la droi ture de ses intentions, mais parceque nous per- sistons à croire qu’il s'est laissé circonvenir dans la nomination de la commission de Lyon. Mais, il cela près, nous n’avons jamais eu que des éloges a donner à Padministration présidée par le respectable M. Altaras, · et tous les gens sensés tiendront comme nous cette démission pour trés·déplorable. _ , Jamais plus que de nos jom·s l’union de tous les bons israé- lites ne fut plus nécessaire. Puisse la majorité dela eircouscrip- ' tion des Bouches-du-Rhone ne pas se repentir trop tôt d’avoir laissé s'éloiguer un Consistoire aussi bien composé et que toutes les communautés auraient tenu à honneur de conserver, et puissent nos ennemis ne pas triompher de la retraite prématurée e de Phonorable. M. Altaras, qui emporte dans sa retraite la con- science d'av0ir été longtemps utile à ses coreligionnaires. Nous œpérons néanmoins encore que, lors de leur prochaine convocation, les électeurs marseillais rappelleront ` aux aüairea conslstoriales par un vote imposant les hommes qu’ils`ont eu le tort de méconnaître : s'il en devait être autrement, ce ne seraient pas ces derniers qui seraient a plaindre. S. CAREN. LB GONSISTOIBB ISBAÉLITE DE BELGIQUI;. La réunion générale annuelle des membres de la communauté ÃIIÉHIIO de Bruxelles a eu lieu le 16 février 185*1. Dans le rapport présenté par M. le président, et que nous ana- lynens, nous avons remarqué que l’école israélite de Bruxelles a neuro été privee, Pannes derniere, du subside aeeorde par le gou- Vlfîllé dwuis 1821. Toutes les démarches faites pour la continutlinn de ce subside sont restées intructueuses. M. le directeur de Pinstructiou publique déclare que dans l’état actuel de la législation le gouvernement