Page:Archives israelites 1851 tome12.djvu/159

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

‘ tsnastrrss. tlm commerce , ils ont porté a un haut degré de perfection plu- sieurs branches d’industrie. Leurs ouvrages a l’algniHe· sont surtout admlrés et se vendent à un haut prix. Les ouvriers et porteurs du port sont presque tous des israélltes et lls se ü- tinguent autant par leur probité que par leurs soins empreœh et leur infatigable activité. L’adresse des gondoliers israélltea est proverbiale, et ces gondoliers sont le plus souvent des vieil·• lards. Quant au moral, quant lt la civilisation proprement dite, lls ne sont guère plus avancés que laura oompatrlotess G-re- marque en général un attachement aveugle aux doctrines él- blies, une soumission sans bornes a toutes les prescripüens dl Talmud, une profonde vénération pour les rabbins, mah ll meme temps aussi un .vif empressement tt süeqütar des du volrs de Phospitalité , des charltés d’une abondance proü·~ gleuse, et une loyauté a toute épreuve dans tous les rapports sociaux. A Salonique il s’est formé depuis environ un siécle une secte particulière sous le nom de Dœnmeh, les convertis ou retoamés; C’est~un composé de Judaisme et de Mahométisme. Li secte est peu nombreuse et les membres ne se marient qu’entre eu!. Il y a peu d’israélites dans le jeune royaume grec, et l'ou ne paraît guère désirer qu’ils s’y multiplient. Soumis comme tous lesuautres aux lois de recrutement, ils ioulssent, en revanche, de quelques droits politiques et civils. C'est dans les premières années du règne de Gustave ill, en 1772, que les israélites pénétrèrent pour la première fois en Suède. Il y arriva d’abord quelques individus isolés; mais him accueillis a Stockholm et ayant obtenu du roi la permission de s’y établir, ils ürent venir leurs familles. D’autres les suivirent et bientot ils formeront trois petites communautés a Stockholm, ~a’ Gothemburg et à Norrkœping. En l779 les états proclamèrcnt la liberté absolue des cultes , la loi s’étendit aux lsraélitea comme aux autres régnicoles et rien ne les obligea, comme ils Pavaient fait jusqu'alors, a dérober la tous les regard’s'la"pra·¢- tique de leurs cérémonies religieuses. Mais en1782 la chambre de commerce , par l’ordre même du roi, rendit un arret qui restrelgnit sensiblement leurs droits et leur défendit de s"établlr