Page:Archives israelites 1851 tome12.djvu/165

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rsnaanrrns. 155 scunnuï. · Comparaison n’est pas raison. Les plus grands hommes ont pu faillir. Je ne veux pas de noms propres, je veux des arguments. nrnnùn. . Bh! ue sont·ce pas des arguments que de pareils noms?... Mais n’importe; laissons la Phistoire. Schammaï, considères-tu comme un mérite d"étre né israélite? scusmuî. — Un mérite? non pas, mais un magnifique avantage. " ' nnnnùn. * Et pourquoi pas un mérite ? scnamul. . Parce qu'il ne peut y avoir mérite que pour les œuvres per;- sonnelles, libres et rétléchies, et que la naissance est un fait pas- üf et fatal, auquel la volonté n’a point de part. Descendre de Jacob ne présuppose aucun effort, aucune vertu, u’implique par conséquent aucun mérite. Si, pour ce seul fait, la vie éternelle m’est conférée (1), c’est purement comme don gratuit, nullement à titre de récompense. _ · nrnnnn. ` A merveille; mais si la naissance heureuse n’a rien de méri- toire, comment la mauvaise serait-elle punissable? _Si Penfant d'IsraëI n'est pas responsable de son origine, comment l’enfant d’Bsaü le serait-il dela sienne? Et si les œuvres sont nécessaires

pour compléter le salut du premier, pourquoi ne suüraient-elles

pas à assurer celui du second? Que mon père ait été juif ou paîen, croyant ou mécréant, honnete homme ou voleur, ce n’e st pas _moi qui l’ai voulu, c’est lui ou c’est Dieu. _ scmmmî. l Je rectiûe volontiers ma pensée en ce qu’elle avait d’absolu. bea hommes vertueux de toutes les religions participent au sa- (U ¤'7W'7 P'7l'|* tan'! tw ht¢"rll‘ $5 Mischmhi, Svnhëd.; ·