Page:Archives israelites 1851 tome12.djvu/17

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ne pensions méme pas qu’il put avoir du concurrents sérieux dans une villequehi. Gharlevlllaa longtemps habités etat il a laissélesplus houorablesaouveuirszle rabbin,qui a d’aillenrs administré depuis avec sqesse et dignitétmsvil•im· portante commobijou, réuni dans la capitale de la France un d grand nombre desuûages. et qui est, a tout prendre, un des membres les plus distinguü du rabbinlt francais nous samhlaü appelé .au siege de Lyon par plus de titres QIIQ n’en oüre souvent l’élu d’une synagogue consistoriale. Notre oonlianoe était-elle une illusion, et avions·oous trop présumé da la ra·· leur des titres acquis auprès de nos coreligionnairesl Nous I n’osons le dire, et nous persistous encore dans l’opinion déja exprimée par nous, jusqu’à ce qu’on nous prouve que la candtdat préféré a fait les memes preuves et donné les memes garanties.

En nommant une commission, le Consistoire a cru se confor- mer a Particle A8 de Vordonnance de mai l8lt£t, sur les rabbins communaux, dont voici les termes:

• Les rabbins sont élus par uneaœemblée de notables désignés par le Couslstoire départemental et choisis de préléreuce parmi les notables du ressort.

A supposer quelle Consistoire ait tenu à la stricte exécution de cet article, il aurait du composer la commission sur les plus larges proportions de manière a ce qn’au moins la lutte fût possible. Ici, rien de pareil ne s’est accompli : quand nous voyons quinze personnes sur vingt ne tenir aucun compte d’un homme comme M. Charleville, nous craignons bien que le Consistoire n’ait cédé a des suggestions peu compatibles avec l’impartialité, et le résultat était tellement connu d’avance que,dès le 17 décembre, une lettre de Lyon nous annonçait positivement le futur résultat.

Mais nous dirons plus: le Consistoire, en voyant la désunion qui se manifœtait dans la communauté, et qui était maître, depuis que nous vivons sous le régime du sullrage universel, de ne pas s’en tenir à l’at·ticle cité , devait, au lieu d’en faire usage, faire appel it l’opinion publique.

Le Consistoire central, consulté dans une aüaire analogue , s’est hautement exprime dans ce sens , que le Consistoire étaitlibre de choisir entre le suffrage universel et la nomination d’une