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186 ` ancutvns V «I»!‘.l"!‘IlA'I'IlBl.· = a RECHERCHES sg SUR L'0BlGlNE, LES INSTITUTIONS ET LB8 DDGTNNB lD,II§ BÈÈYIRIIIBHÈ V _ ' (Fin. - Voy. Numéro du 15 Mars, p. 162.) VII. Des —Thérapeute: en particulier. La vie des Essëniens théoriciens, nommés Thérapeutes en Égypte, fut moins active; leur institution eut une tendance plus spiritualiste et une forme plus monacale que celle des Es-` séniens praticiens, tandis que leurs doctrines portaient un ca- ractère plus mystérieux; ils tendirent vers une plus haute gnostique (gnosis) et cherchèrent par une surexcitation de Pimagiuation et par des jeûnes multipliés à s’élever à une con-· templation immédiate des choses célestes; et méme dans leurs rêves la beaut é des facultés divines les tenait exclnsivementoc- cupés. ' ' * ‘ De méme que les gnostiques, ils s’efforçaieut de résoudre le problème de l’origine du mal dans le mo ude, et ils savaient- beaueoup p lns raconter que leurs frères restés en Judée sur 'le mode d’interprétation symbolique, au sujet duquel `ils avaient composé des ouvrages étendus. '— Mœrlin attribue cette diüérence à Patmosphère et au climat local qu i fut plus variable en Judée et plus unimrme en Égypte; aux institutions politiques par lesquelles ils furent tolérés et aux cultes rel@ux . des peuples qui furent établà _ autour d’eux. Voyez 'ses propres paroles: « La plus grmdé E distance des Esséniens, dit·il, de coutréesoù ils purent trou- ver par le commerce ou par la lecture des causes de C0l|·· templation et les habitudes traditionnelles chez eux dîune vie active,‘,le voisinage des Thérapeutesde villes et decontrées où depuis des siècles on avait tant parlé de mystères; les hiéro- glyphes et les tableaux sombres qu’ils regardaient partout, eten-