Page:Archives israelites 1851 tome12.djvu/209

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tsttatcrrns. 199 a tous les cultes reconnus par l’État, pour les jours du repos religieux de ces cultes; cette disposition ne tend a rien moins qu’a forcer I’israéli~te a sacrifier sa croyance ou a mourir de faim: jusqu’a présent, il ne devait compte, lorsqn’il ne pouvait observer les joms de ses fetes religieuses , qu’à sa conscience; maintenant c’est aussi au commissaire de police. M. Montalem- hert a·t-il plus de couiiance dans celui·ci que dans ce juge que chacun @18 en soit Et il ose encore parler de liberté! Mais ne vous y trompez pas , l’orateur a soin de vous expli- quer lei·mème comment il l’entend. « Si la liberté de croire et celle de ne pas croire s’exclnaient, la justice et la comcience ordonneraieut également de préférer la liberté du croyant à la liberté de Piucrédule. » Ne voyez·vous pas la poindre la doctrine monstrueuse qui tend a Poppresâon de la conscience? . An résumé, si M. Montalembert veut le triomphe du Catho- licisme et qu’il trouve une majorité pour lui sacrifier les droits de la minœité, nous n’avons rien a lui dire; qu’il s’écrie alors un cicuîs, mais qu’il ne parle pas de liberté. Dans un temps qui n’est pas éloigné, il combattait pour l’en- saignement catholique sons l’étendard de la liberté. Veut-il auje·¤rd’bni ruiner la liberté de conscience'! · Nous ne l’ignorons pas, mais, dans une pareille entreprise, il faut au moins quelque franchise : nous aimons mieux Phi- lippe Il qu’Ignace de Loyola , si tant est que nous aimions l’uu ou l’autre. S. CAHEN. ·

MELANGES. ` son LB BAL DE POUBIM. Nous avons parlé de ce bal de bienfaisance qui vient d'avoir lieu comme les huit précédentes années. Certes , nous ne pouvons que louer le zèle de Messieurs les Commissaires qui s’occupent chaque année consciencieusement dela tâche qn’ils s'imposent, pour_venir au secours des mal-