Page:Archives israelites 1851 tome12.djvu/211

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tsnaetxrsss 201 Il trouve mauîais que l’État soit contraint c de payer tm cult: où fon célèbre Mm de Balaam et son éloquence. » Traulcrire une aussi mauvaise plaisanterie, c’est en faire justice; o’est une sortie contre un récit de la Bible, qui est aussi celle des Chré- tiens: les récits ne constituent pas un objet d’adoration. Mais la ne se borne pas Paméuité de M. Erdan. Nous com- prenons l’opinion qui voudrait qu’aucun culte ne fût payé, mais dire que « le budget de certaùas cultes est la honte de Fesprit humain, » c"est une injure contre laquelle la synagogue n’est pas seule à protester. Quel est l’bomme de bon sens qui ne s’élève contre un pareil anatbème lancé sur le culte le plus rationnel (1) T Vraiment, avec de pareilles idées on n’écrit pas dans un jour- nal républicain, à moins qu’on ne veuille rendre le nom de République synonyme dïntolérnnce relnyieuse. Ses ennemis n’attendaient pas cette sortie inconvenante pour le soutenir, mais ce n’est pas dans le journal dont M. Viotor Hugo est le patron, Q ses lils les principaux rédacteurs, que de telles inepties auraient dû se produire. S. CAHBN. · LES ISBABLITES EN FRANCE DANS pt XVIII" s1EcLs. En attendant que le Consistoire de Paris fasse connaitre les documents qui lui seront adressés sur Pétablissement des israé- lites en France, nos lecteurs nous sauront gré de leur communi- quer l’état général contenant les demeures de cent quatre-vingt familles juives dont c Sa Maje sté veut bien tolérer la résidence dans ses États de Lorraine et Barrois; » Cet état contient aussi leurs noms; nous nous sommes borné a quelques observations sur quelques-uns d’entre ces noms. B Nous devons ce document a l’obligeance de M. Moïse ain é. (1) Dans le Numéro du 7 avril, M. Vaquerie explique la critique de l’ɤén•ment en alléguant le petit nombre d’adhéreats du eultn lstaélitot Mais depuis quand le droit se mesure-t-il sur le nombre 1* .