Page:Archives israelites 1851 tome12.djvu/237

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, isnstctrns. g 227 nmieroat quelquefois, et conformement à nos prescriptions religieuses aux vœux et aux prières des fidèles. » Les memems excepttbnnels sont les fêtes nationales, l’initia·· tion religieuse et les mariages. L’on sait combien les sons har- monieux de l’orgue prédisposent au recueillement, et cette ino- vation, nous n’en doutons pas, sera accueillie avec faveur. Dans la succursale de la rue Montmorency, le service est célébré aussi bien que possible; le second jour de fête, M. Isi- dore, grand-rabbin, a prononcé un bon discours; et nous le constatons avec plaisir, le respectable orateur a d’autant mieux parlé que c’était. en quelque sorte un discours en famille ; n’ayant pas besoin , comme cela lui est quelquefois arrivé dans le grand temple, de forcer la voix, les fidèles n’ont pas perdu une de ses exhortations. . Il a parlé à la fois contre ceux dont la philosophie consiste a ne croire à rien, et contre ceux qui croient que quelques pra- tiques constituent seules la religion. Au total, il a témoigné à la communauté de Paris sa satisfaction des sentiments religieux et du dévouement a notre culte dont elle fait preuve dans chaque circonstance. Un des derniers jours, le respectable orateur a parlé avec le même bonheur dans la synagogue provisoire du rit portugais, rue du Sentier, n° 39. _ Dans la visite que nous y avons faite, nous avons regretté que le Consistoire n’ait pas donné suite au projet cle fusion élaboré par une commission qu’iI avait instituée; nous croyons ,qu’avec le temps çette fusion se fera d’elIe·méme, avec la différence qu’elle sera· tout entière au profit du rit portugais,_ tandis que la commission avait ba sé son travail sur des. concessions mu- tuelles. Les israélites du rit allemand que nous avons rencon- trés dans, cette synagogue ont admiré comme nous lebon ordre, la ferveur qui anime le service pendant toute sa durée, à la vente des mitswoth près. Il est a remarquer aussi qu’il s’y trouve proportionnellement plus de jeunes gens appartenant aux familles aisées, qu’au temple du rit allemand. lst des israé- lites habitant le quartier où se trouve letemple du rit portugais, voyant ce bel ordre, ce recueillement, ce c baut si religieux et surtout cette belle bénédiction des pères de famille, c_onvaincus