Page:Archives israelites 1851 tome12.djvu/243

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

xsaatmrns. 283 part. Il eat certain que cette mendicité spéciale a pour nous du inconvénients d’une gravité particulière et qu’il est temps d’atta- quer. Ces mendiants perpétuent, 'aux yeux des malveillants, ce typejuif qui n’est plus de notre temps, et qu’on ne retrouve que sur quelques théâtres des boulevards, et ce langage tudasque qui excite la risée des voiüns; ces mendiants ne sont pas de Paris; ils ne sont méme pas français; malheureux dans leur pays ils s’abattent sur notre capitale. Certes la bienfaisance israélite est grande a Paris, mais elle a ses reglements ; il faut un séjour et un âge déterminés pour participer aux distributions du Comité. Aussi la bienfaisance individuelle est·elle invoquée à toute heure du jour. Cette bienfaisance produirait plus et mieux, appliquée aux véritables uécessiteux, que ce que l’insis1ante et lmportune mendicité lui arrache: il est temps d’y mettre un terme. Faire cesser cet état de choses est difficile évidemment, mais non impossible. Ce n’est pas dans quelques lignes qu’un pareil sujet peut etre traité. Voici quelques idées que nous soumettons aux lecteurs; heureux si les hommes expérimentés veulent lœ examiner et les rectifier. Il est facile, avec les dounée s que possede M. le président du comité consitorial, de dresser une liste à peu prèsexacte des mendiants israélltes qui sont a Paris, et a qui des secours sont dusà raison de leur âge ou de la jeunesse et du nombre de leurs enfants. Circonscrite ainsi on peut évaluer la dépense approxi- mative qu’occasionnerait un secours régulier à domicile ou une distribution dans différents quartiers, a jours fixes; Une fois cette dépense connue, nous ne doutons pas que la plupart, pour ne pas dire tous les israélites de Paris, ne s’em- pressent de s’imposer des souscriptions volontaires pour arriver a I’extinction.de la mendicité israélite a Paris. Il ne s’agit pas de donner moins, mais de donner mieux et avec plus de discer- nement. · Et qu’on ne dise pas que la mendicité continuerait tout de meme; une fois cette mesure arrêtée, le Gonsistoire appellerait toute la sévérité de Pautorité surceux qui enfrdndraient la dé- fw centre la mendicité, et chacun refuserait=‘impitoyablemen1t