Page:Archives israelites 1851 tome12.djvu/25

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, . tssasurss. t5 « Nous regrettons d’avoir encore a donner _l¤ ,¤•¤ye|lr· de vexutions inonîes dirigées contre les israélltep de Rome par le gouvernement pontiücal. Une lettre que nous recevons aujour- d'bui même de Rome, a la date du 12 décembre, nous apprend g qn’un des membres de la commune israélite, M. Tagliacozzo, a vu le 5 de ce mois sa maison envahie par des agents de police, et a failli être traîné en prison commecoupable d’avoir accueilli chez lui une pauvre femme chrétienne âgée de cinquante ans, sans ressources, et qu'il empbyait par charité a ravaudar le linge. II. Tagliacozzo n’a pu éviter Phumiliation et les souf- . ûancœ de la prison que grace à son fils, qui s’est constitué lui- ruéine priaounienctquiaéaécundamnéparletribunalde polkve, aulieu et plana denon pere, a dix jours de prison. Toute- fois, sur Pinterventiou de la commune iaraélite (et M. Tpglia— como est lui·méme membre du Consistoire ), le cardinal·vicaire a daigné réduire de quatre a cinq jours la durée de l’emprison·· nement subi par le ûlsà la place du père, et le ll, en effet, M. Tagliacozzo fils a été mis en liberté. » I ` e Tels sont lœ faits qui nous sont communiqués et que nous n"avous sans doute pas besoin de faire suivre de longs commen- tairca P0l1l‘ que le sentiment public les apprécie à leur juste va- leur. » . i Il est du devoir dœ `autoritù supérieures israélites da toute l’Em;ope jcivilisée, surtout dans les pays qui ont contribué la la rœtauration du pape , de solliciter de leur gouvernement res- pectif le,ur"i‘utervention en faveur des israélites de Rome. Il n’a pu entrendans l’esprit d’aucun homme d’État , pas même de MII. Fallout et Montalembert, de rétablir avec le` pape une ip- tolérauce indigne des temps où nous vivons. ` Les Gonslstoires sont les protecteurs naturels de leurs coreli- gioltnaires quels qu’ils soient, et aucun gouvernement ne re- jettera une prière d’intervention toute morale. r Les lsraélifes des pays où ou les opprime n’ont de défenseurs naturels et iunuents que leurs coreligionnaires des pays plus to- lérants: arrivés plus tôt à la liberté, ceux·ci ont pour obligation non pas seulement de tendre à leurs frères une main secotrrable, Bi d’attendre pour agir que leurs douleurs se soient formulées,