Page:Archives israelites 1851 tome12.djvu/253

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xsnannrres. Qns débordements dans la dernière saison pluvieuse, et on voit par milliers, a proximité des deux rives, des lacs et des mares, au milieu desquels s’élèvent des jardins dévastés et des ruines d‘ha- bitations, maintenant solitaires. Il résulte de cela que, dans le voisinage du fleuve, la popula- tion est non seulement trés-rare, mais encore très-malheureuse. Telles localités, qui figurent sur des cartes géographiques de l’empire'comme—des chefs-lieux de district ou des villes de se-. — cond ordre, ne présentent plus que des amas de décombres, entourés de murailles en ruines, et, par ci, par la seulement, une porte solitaire dont l’inscription à moitié effacée indique encore ce que cette ville était autrefois. . a La route suivie par les voyageurs chinois était des plus mau- vaises, et faisait faire au char des soubresauts insupportables. Tantôt on marchait sur le haut de la berge, a travers dœ roches et des fossés où les chutes étaient continuelles; tantôt on suivait la rive du Beuve que le jusan laissait à sec, et la, les roues en- fonçant dans le sable jnsqu’au moyeu, forçaient les evoyageurs _ de descendre et de porter secours a leur triste équipage. _ t ·· Le conhctenr, aux volontés duquel il fallait se rendre, afin de ne pas comprqnettre Pexpédition, insistait pour qu’on ce _ mit en route à trois heures du matin, ce qui, dans les jours sombres et froids de l’hiv er, était fort pénible, et ce niétait gé- . néralement qu’a midi qu’on pouvait se procurer de la nüllrri- ture, du feu et du repos. . . -· Enfin, après avoir fait ainsi près de deux cents lieues, îles. explorateurs chinois arrivèrent à la ville de Kai-Foung-Fou, si- tuée par 3h" 55’ de latitude nord, et 1° 50* de longitude ouest de Pékin.- » Ils trouvèrent dans cette ville bon nombre de mahométans, qui, bien loin de dissimuler leur religion, Paüchent publique- ment sur une enseigne au·dessus de leur porte : .ils sent, pour la `plupart, hôteliers, et o’est chez l’un d’ontre eaux que nos voyageurs allèrent se loger. L'objet des premières·investigations fut de savoir s’il existait encore dans le pays desseotateursede. la rcügobu des coupemcrfs, dénomination bizarre que les juifs ont prise en Chine, ou qu’on leur ·a ·à¤née, parue ·qu¤e,: suivent