Page:Archives israelites 1851 tome12.djvu/28

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
  1. 18 utcutvns

mille qui veut mettre son lils en apprentissage s’est fait sentir dans ces communautés plus tard q ue dans Pest de la France. Ce qui vient i l’appui de notre proposition , c'est qu’après une année d'e1.i¤.tence le comité ne compte encore que trois en- fant: en apprentissage., et la preuve que ce ne sont pas les res- sources qui ont manqué, c’est que sur une recette de 1,292 fr., il n’a été dépensé que 193 fr. 80 c. " Honneur donc a nos — cerelîgiennaires de Marseille, diavoir cnmmencé leur œuvre sans y être sollicités par le pauvre, mais bien plutôt pour lui faire comprendre que « le travail est pour __« l'homme une double source de bonheur matériel et de satis- · • faction morale; il se présente comme la seule voie honorable °» pour arriver au bien·étre, à l’aisance, à l’an1our du prochain `» et a la gloriûcation de l’Éternel. » (Discours du président de la société.) ` . ` Nos coreligionnaires de Marseille ont un autre mérite dans cette création: ils ont obtenu, et ils ne pouvaient pas ne pas oh- tenir l’appui du Cousistoire dela circonscription. Mais rece- vront-ils la protection de liautorité municipale? Nous le souhai- tons. Les fondateurs de la société ont a exciter a la fois la sympathie de l’ai1torité locale et celle de la classe a laquelle ses efforts sont consacrés. Nous faisons des vœux pour que d’en haut et d’enibas les encouragements ne teur manquent pas. ` ` Pour ce qui est de la classe riche et aisée, appelée i contri- buer Fi cette œuvre par ses moyens pécuniaires et par ses lu- mières, nous voyons que les uns ne lui ont pas manqué plus que les autres, et certes le noble dévoûnnent du président de cette société a la cause du pauvre, mérite que Pappel qu‘il fait u a la » générosité du riche, a Pintelligence du pauvre au devoûment n de tous » soit de plus en plus entendu. , `