Page:Archives israelites 1851 tome12.djvu/321

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tsttxt:Ll·rns. 311 nüeiants du temple du rit askenasi qui se sont joints au chœur. Pendant la quête, qui a produit environ 700 francs, ou aurait désiré entendre quelque symphonie. M. le grand-rabbin a pris en- suite la parole; son discours, dont nous publierons quelques par- ties dans le prochain nmméro a produit beaucoup de sensation. On a sorti ensuite cinq Sepharim; cette sortie était accom- pagnée d’¤n solo d’orgue. Le chœur a exécuté UBI'! *'!¤tt I"? l"tD.'J¤· Puis le Hodou (Chr0n. 1, 16). On a aussi chanté le Yùnloc/c. A l’entrée `des Sepharim, après le guy: tmp D1.'J*U¤t‘I , on a chanté le chœur de la bienfaisance, paroles fran- çaises dont nous ignorons l’auteur. · " On a admiré aussi un très·beau chant, la bénédiction. 3172 "J;71" et 1J•t't'm qui, dans Poflice , précède la bénédiction pater- nelle. Et l’on a surtout remarqué un solo de clarinette, exécuté par M. Dacosta, ancien première clarinette à l’0péra et de la chapelle de l’Empereur. M. Dacosta est âgé de 70ans, et son âge n’a point aüaibli son talent. M. Jonas a très·bien dirigé le chant, malgré le peu de temps q¤’il avait en pour exercer 'le chœur. Les damesont fait don d'un magniüque rideau, et M·‘* de i Rothschild, de trois manteaux de Sepher, dont un en velours rouge et dans les broderies duquel nous avons reconnu le talent éprouvé et si pur de M"'° Fribourg. ' ' ‘ La cérémonie s’est terminée par le chant Aden Olam. Cette cérémonie, pendant laquelle régnait l’ordr e le plus par- àit, a duré deux heures. Et maintenant que ce temple est ouvert à la prière, puisse-t- il se rapprocher de plus en plus de ses modèles: ceux de Borg- deaux, de Bayonne ! J On sait que dans ces temples règne ordinairement beaucoup de ferveur ;que tous s’y tiennent avec le plus_ grand recueille- ment et que l’oHice y est empreint de beaucoup de majesté. Il y a là des chants qui touchent profondément. Peu variés, ne changeant pas au caprice d’un ministre;-oüiciant , ils sont connus par les assistants dont les intonations inspirent le recueillement. Si à ce respect traditionnel pour le temple se joignait tou- jours chez nos coreligionuaires du rit sephardi Pintelligeuce