tslaülîls. $$1 vie et les écrits de Ialmomde ont été éclaircls; mais nous croyons avec M. 'Geiger que ce vaste sujet est loin `d’étl·e épuisé, et qnedenoavelles rechercbessont encore nécessaires apres _
celles de Derenbourg, de Carmely et de l’auteur du présente
article. M. Gcîgcf, s’emparant des résultats obtenua par ces écrivainglœ prend pourbase de son` tra¤îl· qui œpœdçnt renferme un certain nombre d’aperçns neufs, notamment dans les notes. Aprés quelques observations générales sur les juifs de l’Es- pagne musulmane, l’anteur dépeint la situation dans laquelle ils se trouvaient placés, pendani l'e_nfance de Maîmonide, par liinvasion des Almohades, et il n'hésite pas, malgré les critiques dont j’ai parlé plus haut, à reproduire tous les faits résultant des documents publiés dans ma notice sur le disciple de Mai- monide. An reste, ces documents s’accordent parfaitement avec se que Maïmonide, dans le Traité de l’Apestast'e, nous dit lui·’ même de la situation des juifs du Maghreb. M. Geiger donne ensuite l’analyse du Traité en question, dans _lequel Maïmonide répond avec beaucoup d’amertume à un auteur inconnu qui avait soutenu que les juifs qui, cédant à la force, avaient fait` une profession de foi musulmane, ne pouvaient plus étre con-' sidérés comme juifs, dussent··ils en secret observer avec rigueur les lois de Moise ; que ces juifs, après avoir visité les mosquées, ne pouvaient plus attendre aucun salut de la prière qu’ils fai·g` mient dans leurs maisons, et qui n’était qn’un péché de plus; et qu’enlin ils étaient des immes et ne pouvaient plus étre admis a dépoœrcommeîins. Laréponseestaœez embarrasséeet basée sur des citations talmudiqnes que Malmonjde interprete a son avantage, et il discute brièvement les cinq points suivants: 1° De la distinction à établà entre les commandements divins, lorsqu’on est forcé de les transgresser ; car s’il y en a a la trans- gression desquels ou doit préférerqla mort. il y en a aussi beau! coup d’autres que le danger peut nous faire négliger dans certaines circonstances. 2° Déûnition de ce qn’on( appelle pre- famnbn du sont (msn Win). et qu’entràine ce grave péché. 3° De ceux qui sobisent la mort du martyre et de ceux qui cèdent temporairement il la force. li" De la pré-
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