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IBBABLITEB. $35 bles, dont plusieurs chefs demaisons importantes. lfassemhlée a résolu de ne plus fréquenter la bourse et de se réunir doré- navantgpour traiter d’aü`aires, dans le local de la Ressource, appelé Société des Amis, et dès le lendemain cette nouvelle bon1·se fut très·fréquentée. Le président de la police, en attendant des instructions de l’autorité supérieure, a toléré ce nouveau lieu de réunion com- merciale. De son coté, le commerce israélite a porté plainte an gouvernement. Sur ces entrefaites, la chambre du commerce a tenu une séance extraordinaire; après un débat très-animé. où l’injure faite aux israélites a été fortement blâmée, et où il a été établi que le commerce ne forme pas une corporation, il a été décidé que la chambre de commerce louera un nouveau local pour en faire une bourse commune, dont elle nommera les employés; que les membres qui la fréquentent ne forment qu’une corpo- ration de capitalistes et non industrielle, et elle a délégué deux de ses membres pour inviter la nouvelle bourse a prendre part a cet établissement commun. _ Cette proposition n’a pas été adoptée, et le schistne dure en- core. Le président de la chambre a invité le comité juif a se rendre auprès de lui, et lui a exprimé le plus vif désir d’arriver à un arrangement avant l’arrivée du roi. ll a oliert sa médiation auprès des représentants du commerce chrétien. —— A Aix-la—Chapelle, les elïorts du rabbin docteur Roth- schild ont produit de si bons résultats que la communauté a éprouvé le désir de lui décerner un témoignage de sa reconnais- sance. Les dames et les jeunes filles israélites lui ont fait remettre par cinq d’entre elles un magnifique fauteuil brodé par elles, et ont accompagné ce présent d’une adresse très-fiatteuse. Voici quelques points sur esquels s’est porté le zèle du pasteur : ‘1° Le rabbin dirige lui-même la liturgie; il n’y a plus de ’hazan, ce qui contribue a rendre le service plus imposant. 2° La langue nationale est employée dans les prières, de ma- nière cependant a ce que la langue hébraïque ne soit pas négli- gée; tout le monde peut réciter ses prières en hébreu. . 3° Chaque sabbat et chaque jour de fete, il y a un sermon qui forme la partie essentielle de Ia liturgie. 4 ° On n’appelle plus personne devant le sépher; deux olii- ciants se tiennent aux côtés du rabbin pendant la lecture de la Tora, lecture qui se fait sans neguina (récitatif musical), et l’on a adopté pour finir le Pentatcuque le cycle triennal. 50 Toute la communauté prononce à haute voix la bénédic- tion Birchath hatôrâ. _ _ · 6' La Haphtara est récitée en langue nationale. 7° Accompagnement de l’orgue pour tout le chant. W