Page:Archives israelites 1851 tome12.djvu/351

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fois qpïelle n’impose pas ses préveutions à la jotme génération, et c’ost celle—ei que le devoir des rabbinsest de ramener à nos ofûces. Ce que la religion ne défend pas est permis; eh bien, l’objet dont il s’agit est permis ou il est défendu; dans le premier cas , pourq uoi empécher une mesure que vous reconnaissez vousà méhïte étre un moyen d’obtenir le recueillement; dans le second' cas, pourquoi avez-vous toléré ailleurs ce que vous défendezl ici ? (1). ll arrivera donc pour cela ce qui est arrivéailleurs, on passera paredessus une défense qui ne paraîtra motivée à personne. En religion, comme en politique, nous préférons les concessions raisonnables aux envabissements révolutionnaires. Voici un fait qui prouve le cas que nos anciens svndics faisaient des décisions rabbiniques en ce qui touche la Synagogue. A la première fête de Schabouoth, à laquelle le R. Loeb (l'l*"tR BIRD) après son arrivée à Metz, assistait à l’oftice du matin du premier jour, il fut stupéfait d’entendre la lecture de la Loi interrompue par le cantique syriaque de l't'tD*lPN. « C’est abominable, s’$ cria-t-il en s'adressant à haute voix à l’ofticiant, de suspendre ainsi la lecture de la Loi par un poëme exotique » , et il voulait à toute force le faire taire. Mais les syndics, revendiquantleurs droit, déclarèrent formellement au rabbin que dans leur synago- gue c’étaient eux qui étaient les maîtres et qu’il n’avait rien H y_ pre scrire, et il en fut ainsi. Depuis lors aussi, cerabbin transs forma sa cbambre d’étude en oratoire, toujours avecla permission des syndics. En cela, il fut imité par feu M. Aron Worms, qui était également mécontent de ces mptlâït entre les JTIDWZI et les t'l'ttD17 Tt3`tDtU dont il avait fait justice dans son oratoire et qu’îl'ne pouvait. faire abolir dans nos vieilles synagogues. Dans notre or- ganisation, le rabbin est à la vérité maître de tout ce qui concerne le service du temple; mais lorsqu’il reconnaît une mesure propre (1) ll. Ennery n’a pas défendu directement Pnsage de l’orgue dans le . temple de Paris; sa juridiction s’étend aux Israélites de la. France.en- Mere; mais pnaplae sur le temple de Parts que sur les autres communautés.; paiement il exerce une prenionaur le grand rabbin de Paris; mais pour- quoi plus sur lui que sur les grands rabbins de Nancy et de Marseille P