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NOUVELLES.
Le ministre des cultes vient d’annuler l’éIection de M.Wimp- fen, comme rabbin de Sarreguemines (Moselle). La décision du ministre n’a rien de personnel à M. Wimpfen; elle est basée sur des vices de forme reprochés à son élection, parce que la commis- sion qui avait été appelée à procéder à cette élection était trop nombreuse , et par ce motif, n’était pas dans l’esprit de l’art.`48 de l’ordonnance du 25 mai 1841 ; parce que, au lieu d’étre réuni dans le chef-lieu du rabbinat, elle l’a été dans le chef·lieu de la circonscription, et surtout enfin, parce que le ministre a considéré la décision du consistoire central, dont nous avons parlé dans le numéro 10, page 227, comme tout à fait dans l’esprit de l’ordon- nance organique. - Nous avons parlé précédemmenttnuméro 11, p. 302) d’un arrêt de la cour de cassation, au sujet de la communauté de Gray (Haute-Saône), et nous disions, d`après une correspondance émanée d’une personne grave, que cet arrêt rendait également les minianims libres, et déniait au consistoire la faculté de les interdire. Notre article ayant été remarqué et ayant provoqué l’attention de nos administrations, nous publierons intégralement dans notre prochain numéro l‘arrêt auquel nous avons fait allusion, et nous en montrerons les conséquences. Nous pouvons dire dès à pré- sent, qu’il tranche bien la question dans le sens que nous avons indiqué, non pas, il est vrai, en se prononçant à cet égard d’une manière directe, mais implicitement, ce qui suffit. -M._Grombacl1, rabbin deLauterbourg, dont nous avons parlé dans notre dernier numéro, est venu àParis pour assister au ma- riage de son beau·frère. ' Autorisé, par M. le grand-rabbin de la circonscription, à bénir ce mariage, il a prononcé, à cette occasion, un discours dont la simplicité et l’onction ont produit beaucoup d’efl`et. Ainsi que nous l’avons ditdans le précédent numéro, nous ne ` connaissons pas M. Wimpfen, que la majorité des électeurs a pré·
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