Page:Archives israelites 1851 tome12.djvu/383

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mentaires de Raschi et des Tosephistes du moyen âge qui, habitant le littoral oriental de la France, le nord de la Suisse, le sud et l’occident de la Haute-Allemagne, appartenaient au rite ascbkenasi, attestent que leur prononciation de l`hébreu ne différait de rien de celle des orientaux, c’est·-à-dire des sefardim. On ne doit pas d’ailIeurs s’étonner trop du changement si remarquable u’a subi avec le temps la prononciation de l’bébreu dans la bouèlhe de nos coreligionnaires, qui se sontvus successivement forcés de chercher un refuge vers le centre et le nord de l’Allemagne, quand on remarque que le même changement s`est opéré dans la langue allemande elle-même, surtout par rapport aux mots écrits avec un a, comme haben, sagen, schlagen , que le vulgaire dans ces contrées prononce haben, sogen, sehlogen; ils disent aussi zcîlxn, steilm, au lieu de Zehn, stehn, etc.; et brand, auben,pour Brod, oben, etc. A ces exemples, que nous pourrions choisir par centaines parmi toutes les classes de mots, .pris au hasard dans presque toutes les contrées de l’Allemagne où nos coreligionnaires se sont établis de prédilection, nous n’ajouterons qu’une observation :·c’est qu’il ne serait pas difticile de prouver que déjà au temps de la Mischna et du Talmud, dans les deux ou trois premiers siècles de l`ère vulgaire, lorsqu’on voulu; se servir de noms propres ou autres mots latins ou grecs. à défau, d’équiralenta enhébren, on employa la voyelle dite chelem ,;;;*71;-; pour rendre le son de l’o long ou accentué, comme par exem- ple, *D`l’l pour Rome, l’l1J`I*.}? pour legiones, mots que, d‘après le rite aschkenasi, on devrait prononcer Ilaoum, legiaounes, etc.

Cette concession apparente une fois admise, on rencontrera encore bien moins d’obstacles dans l'enseignement de la lecture à haute voix, de l’ intonation et de l’accentuatien des morceaux büraîquea quioccapesent cette partie du rituel que toute la congrégation doit réciter après l’ofliciant; car, s`il est bien vrai que dans les synagogues des sefardim, on observe â cet égard beaucoup d’ordre et d‘unil`urmité, au lieu de ce bourdonnement, de ce vacarme devenu proverbial dans les synagogue: allemandes et polonaises de la vieille roche, on doit pourtant causent qfil


$$$$ $$$$, deux vers finissent par les mots @*1*1, ¤’1t~t, lcaquds ae

 lnaluiù allemands et çnlsuatc, qui prahaaaent adam

ados, mais bien ches les Juifs portugais et orientaux, qui prononcent mdam, adm: Be dans un des pioutim’ du Kalir, ce coryphée des poetes sacrés du rite aschkenasi, pour le deuxième jour de Pentecôte, commençant par .-lcamotsinjq M, teshémlsticbec tcnminautan 3,*3 Jah, ciment avec Bt] quciuœhimpnsnnmt lgalhenl l¤c&,mais·Ics aseltlwmstens, hov.