Page:Archives israelites 1851 tome12.djvu/41

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tstusuns. st atqusnsna ùuéhréluho qui précède. Il ues'¤ chan Q, à cause de la comparaison qui la termine, mais M. Llpmabn est jeune, il a toutes les qualités pour devenir un jour un très-bon orateur. Si nous trouvons qn'il manque gdwlhis -—d’élé¥atim, que dans la très·honnes choses qu'ila

 ne raùèsepas toujourscequelesujet mit

de banal, il peut, à force de travail, parvenir a faire penser le lecteur autant qu’il semble avoir retnué son auditoire , car il

 une grande pureté de prononciation , des gestu dimm

et une heureuse. Nous en jugeons ainsi nomseulemeit juurlüvtuir entendu dans le templede Paris, il YIQIIÈIIGI aüéœ, mais d'up‘rès ce qu’on nom écrit de Meta: « Pai été ému , nous *dîl notre correspondant, a la vue des jeunes mères dont les l coulaient. » C’est un beau triomphe qui doit fenmuîla hanche a la critique. Et c’est précisément parce que la leetge touche souvent moins que l’audition que nous ne re- pcuhirnns pasen entier ce discours; nous avons à cet égard une que partagent probablement plusieurs de nos lec- ' teurs: a mobs d’être un Bomuet, un Bourdaloue, un Fléchier, en ne peut viser a ces deux succès lt la fois. . ._, Parmi les lmèdicateurs israélites des temps modernes, |’Alle- mapc eûe seule jnsqu’a présent quelques hommes dont les discours touchent autant à la lecture qu’à l’audition. Revenons a M. Lipmanu: ` I L’orateur, apres une courte introduction , compare ce qn’il éprouve etce que "doivent éprouver ses auditeurs à ce qu’a du

 Esdras après la construction du second temple.

• Que vous étes donc heureux, mes chers frères, d’avoir pu, att sein de

 communauté, rendre au culte sa magnillcencc: elle lui donne tant

le pottvulrsur les cœurs simples qui attendent Pémotion des sens pour s’onv,rir aux sentiments élevés! Que vous étes heureux, pères et mères de famille, d’avoir,pu ouvrir a. vos enfants les portes de ce temple où, au mi- lieu de la société motlernedans laquelle ils vivent et dont ils ont accepté 'tes mœurs, ou leurretrace le culte antique de leurs pères, non plus avec eesteülgencertdans ce dénilmcut que nous avalent légué< des temps de pméaution oïh synagogue devait craindre que le moindre éclat de sa part ne fit ombrage là Viutolérance toujours inquiete qui s’altachalt a Pltntnilier constamtnent; non plus, du·jc, avec cette négligence et dans ce déuntnentqui eutretenalent l’indll’|léreuce d’une jeunesse trop facile à