l|IAÉI·I‘l'IS. tw rents voyageurs sur les Falashas, de les confronter avec les notions nouvellemeutacquises, et d’en former un tout qui, s`il n’était pas parfait dans tous ses parties, fût assez intéressant pour mériter J l’attention du public savant. Les historiens y trouveront des motifs nouveaux pour méditer sur l’histoire d’un peuple que ses institutions et ses malheurs ont rendu si intéressant, et qui leur paraîtra, dans mes récits, sous un aspect bien différent de celui sous lequel ils sont habitués à le regarder communément. Les pbilologues y découvriront avec plaisir la possibilité de faire rentrer plusieurs dialectes inconnus de |’Afrique dans ce vaste cbaînon de langues qui resserre dans son réseau une grande partie de l’Asie et presque toute l’Europe. Les théologiens enfin, tout en ac quérant une preuve de plus que les institutions des juifs modernes sont bien diIl'érentes de celles des juifs anciens, devront assigner, entre ce qui a été changé par l’inlluence des temps et des lieux et ce qui ne l’a pas été, un point de démarcation qu`aucun ami de la vérité ne voudra plus outrepasser. Pmnoxinvs Lnzzxro., (La suite au prochain numéro.) DEUX IOTS SUR L°UsUnE EH ALSACE. Une polémique ardente, regrettable dans la forme, instructive peut-être au fond, vient de s’engager dans la presse alsacienne : M. Cb. Cassal, avocat d’Altkirch, représentant du peuple, a pu- blié dans le Républicain alsacien du 51 juillet, un article intitulé l’Usure dans les campagnes en Alsace, etqui, sans désigner nomi- nativement les israélites, est évidemment une diatrihe dirigée à bout portant contre eux : le temps nous manque cette fois pour apprécier et ce document, et l’intention qui l’a dicté : continl-il,- comme nousle croyons, de dures vérités, nous nous éleverions encore contre l’amertume du ton, et l`inopportunité de la publi- cation; nous nous étonnerions encore de voir des paroles aussi amères, insérées sans modifications et sans réserve faite, dans une
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