Page:Archives israelites 1851 tome12.djvu/458

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448 nourri! nneltrrps. ` - M. le docteur Barascb, attaché comme médecin au pd hôpital de Constantinople, et qui se trouve à Paris avec la per- mission du sultan pour visiter les grands établissements médi- caux de le capitale, connu par des travaux intéressants dansla Gazette du Judaïsme, se propose de publier, en hébreu, uu ou- vrage important: ïlD3l'l 'lîmt (Trésor de sagesse.) L’ouvrage aura vingt chapitres sous les quatne rubriques sli- vantes : SECTION ruuosormquu : logique, métaphysique , psycholo- gie, etc. - sncrrort narnsmnrqun : arithmétique et algèbre, géométrie. sncrnort ruvsnqun : botanique, zoologie, minéralogie, ws. Enliin, sncrxoxv ursrouuoun : Histoire Universelle. L’ouvrage entier coûtera 25 fr., payables à la réception de chacune des 20 livraisons à 1 fr. 25. Ou souscrit au bureau des Archives israélites. ..... Nous avons reçu de l’anteur des Lettres sur la Tradition la note suivante, en réponse à ce que nous avons publié dans lu Archives, p. 505. Tout en rendant justice à l’auteur de l’observatio·u faite o•n· cernant la signification du surnom de Barcosiba donné au héros de la ville de Bethar, antérieurement nommée Barcoeheba, comme plus analogue aux circonstances particulières de Yévéuemeut et aux hommes éminents qui en mnt devenus les martyrs, je dois à mou tour faire remarquer que non-seulement la plus grande pu- tie des écrivains contemporains et de ceux qui dans notre histoire littéraire et religieuse ont quelqueautorité s’accordent â dériver Cosiba de JTD Kasab, mensonge, mais qu’il doit au moins paraître étrange que le surnom de Gosiba n’ait pas été le premier sur lequel le personnage en question lut connu, ce qui aurait été tout simple pour indiquer sa ville natale, tandis qu’au contraire ce ne fut qu’après sa défaite qu’on s`en est servi comme d’uu jeu de mots. Ajoutons qu’il est contraire au génie de l"idiome alors en usage d’emplo·yer le mct‘IZt bar, fils, devant un nom de ville, mais qu’on aurait dit RJ*lD'l de oosiba ou litt) Kosibi (on trouve ce nom aussi dans le Talmud pour indiquer de faunes monnaies). ·—-Au reste il ne serait pas trop diflicile de prouver que, sauf toutle respect qu’on doit avoir pour Akiba ben Joseph comme un des plus illustres rabbins et chefs d’école, il peut être permis d’en avoir une opinion bien moins favorable sous le rap- port de ses actœ sociaux et politiques.