Page:Archives israelites 1851 tome12.djvu/484

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474 ncnmts —-Le 20 août a eu lieu la distribution des prix dans les écoles communales et à l’asile is raélites de Paris. Dans ces trois établis- sements, qui se trouvent dans le même local et qui sont dirigés l’un par M. Trèves, l’autre par Mlle Mayermax et Mme Kahn et l’asile par mesdames Alexandre et Mayer, il y a eu des éloges bien méritée pour chacun de ces honorables_ fonction- naires. · La cérémonie était présidée par M. Von-Dursen, adjoint au maire du septième arrondissement; il avait près de lui M. le Grand-Rabin de Paris et M. S. Cahen, délégué du conseil acadé- mique. M. le maire et M. le Grand-Rabbin ont successivement adressé des exhortations paternelles aux élèves. A l’école des garçons, l’élève Simon Jourda, ayant été moins heureux dans les concours que ne le faisait espérer son travail de l’année, M. Albert Cohn, dont on connaît le dévoùment pour ces institutions, a accordé â cet élève, au nom de la famille Rothschild, un prix de cent francs. On a admiré des cartes géographiques fort bien exécutées par des élèves. A l"école des filles, on remarquait lès dames inspectrices, qui, avec un zèle honorable, continuent leurs soins, bien que d’après la nouvelle loi cet établissement soit inspecté par un délégué. A l’asile, les exercices de ces jeunes enfants ont vivement in- téressé l’auditoire. t _ On a remarqué parmi les assistants, M. Leturcq, avocat, fils adoptif de M. Beck, qui a légué à chacune des écoles du septième arrondissement, d es livrets de cent francs, distribués tous les ans à cette occasion, et une autre personne respectable, exécuteur tes- tamentaire de cethomme de bien. On a aussi distribué des livres légués par feu M. Singer. Quand on songe qu’il u’y a pas encore vingt·cinq ans, l’éc0|8 des garçons et celle des filles, dépendaient chaque année du vote de la réunion des notables et de quelques souscriptions (l’asile et méme un second asile ouvert récemment, sont tout modernes), on ne peut que se féliciter de voir désormais l’existence de ces éte- blissements assurée, grâce à l’équitable munificence de la ville de Paris. ·— Nons avons reçu trop tard un intéressant article sur le lycée d’Avignon ; nous le publierons dans le prochain numéro. -Suivantjugement rendu par le tribunal civil d’Altkirch, en date de ce jour, la ville d’Altkirch a été condamnée à payer à I3 communauté israélite de la dite ville: 1° 000 fr. pour réparation du dommage causé à la synag08"€· dans la nuit du 26 au 27 février l848 ;