Page:Archives israelites 1851 tome12.djvu/507

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- xsuenrrns. 497 mains, triomphe comme Judas Machabée triompha des Grecs; que son génie non moins grand et hardi que celui du fils de hlathatias renverse le pouvoir d’Adrien à Jérusalem comme Judas y renverse celui d’Antiocbus, et de nouveau, à sa mort ale Jourdain se trou- bleralt et tous ses rivages reteutiraient du son de ces lugubres pa- roles : Comment est mort cet homme puissant qui sauvait le peuple d’lsraël! s Victime, au contraire, du malheur et de la tm- ‘hison, il tomba entre les mains de ses ennemis, esteil étonnant que les intéressés à sa chute et les flatteurs des Romains aient cherché à atténuer sa bravoure et à insulter là sa mémoire? Il subit en cela le sort de tous les héros malheureux. Mais que la voix du peuple et celle de la tradition aient stigmatisé cet homme ex- traordinaire par un misérable jeu de mots, c'est ce que je nie. L‘auteur des lettres sur la tradition partage l’opinion émise par Rabbi Guédalia (p. 21.) que Bareoeheba est appelé Barcosiba à la suite de sa défaite, en faisant dériver Cosiba de Casab (men- songe). Ma conviction est que le héros de Bethar dont l’illustre Rabbi xkiba voulut sanctionner la prise d’armes en Fappelant fils de l‘Etoile,Barcoc}»ebe,portait d’abord le nom de sa ville natale RQÃ3 mnt}? o u encore J*'Q§ de l’Écrlture. On m’objecte qu’il est con. ` traire au génie de Pidieme alors en usage d’employer le mot 'lë (ils) devant un .« nernde ville maisqu’on auraitdit §tJ*'tJ't.o> ·Cette règle n"est rien moins que générale. On trouve p¤·exemp—le : . uzï 1*: rw: #*7:: ·nr:‘7m nnwnnrvea vu: nbre rm (D": *D"m'I'1* "t'tDi71'l) w'1'l‘¤ WR l'l’I7l¤'|t¢ RSR (Jui! 1`È ¤*"'tJ) $32 'llt NTTITI (m311"D *I'll7v`¤’) bv't1p't2 ü . Voilà qui est plus positif : ce jïls de Babel est probablement du village de Koria cité dans la (."l"£ Uv 'IWXJZJ) T1*1'1p (D t't*P‘7I'l, 838 Tosseptha. La parenthèse disant « que ce .nom de Cosibi se trouve

dans le Talmud pour indiquer de fausses monnaies n n’est pas,

j’en demande pardon à l’honorable M. S., d’une complète exac- titude. Le Talmud par le mot l‘l`l*'Z1't'Il'.'J indique les monnaies non pas fausses, mais celles qu£.n’ont plus cours, ce qui est bien diffé-·