ment pour elle une lutte continuelle contre mille obstacles sont cesse renaissants; il était beaucoup plus facile de quitter l’atelicr, de se proclamer un Messie, un prophète, un roi des Juifs, un lili de Dieu, que de sacrifier sa haute position, d"exposer ses jours, de s’associer à des esclaves, et de rester cependant l’humble ser-- viteur de Dieu; il était plus facile de guérir les inllrmités et de chasser les démons dn corps de quelques individus que de guérir toute une nation de pratiques et de terreurs superstitieuses in- vétérées; il était facile de pardonner è ses ennemis dans les der- niers moments de la vie, où s’éranouissent toutes les passions 8 tous les intérêts de ce monde, que de leur pardonner et de prier pour eux dans toute la force, lu vigueur de Page ct dans la puissance suprême du pouvoir; il était plus Milo de réformcrm M créer, de détruire que dïédiâcr. s
- On écrit au Jewish ohrouicle de Saint-Pétersbourg, en" date
du 20 juill et dernier :
J’ai assisté récemment à une noce israêlite. Deux cent quatre- vingt·dix hommes et près de cent femmes étaient réunis; le Grand Rabbin accomplit les cérémonies usuelles et les réjouissances IB prolongèrent jusque dans la matinée du lendemain. Les hommes prirent d’abord place au banquetet pendant ce temps les femmes se livraient au plaisir de la danse ; puis les hommes se levèrent et les femmes se placèrent à leur tour à table. Chacun des hôtes ût un présent au jeune couple, et ce n’était pas une affaire peu dispendieuse bien que marié etconvives fussent _pour la plupart de simples soldats, mais l’état militaire ne les empèche pas d"exeI·cm‘ en même temps toute autre profession. Les femm es elles·mèmes font aussi le commerce ou se livrent à quelques autres branches d"industrie et plusieurs de ces soldats possèdent des fortunes vous étonneraient. Le marié, si je ne me trompe, est un forgeron et maréchal-ferrant de so n métier et il a de nombreux ouvriers.