Page:Archives israelites 1851 tome12.djvu/518

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508 ancmvrs décidée, cet instrument occupe la place qui lui est destinée dans le nouveau temple, et, comme nous l’avons dit, ses sons mélo-,_ dieux ont retenti lors de la consécration. ’ V Il serait cependant bon que M. le Grand·Rabbin du Consîstoire central tit entin connaître |"opinion de s autres Grands-Robbins sur cette question. Quant à l’nsage de l’orgue pen dant les jours de fête, en con- ûant le soin de le toucher à un israélite, c’est une question qu’il est nécessaire de faire résoudre par un synode, composé de rah- ' îbins et de théologiens laïques, à moins qu’on ne veuille laisser chaque administration juge de ce qu’elle croira devoir faire pour ramener la ferveur et le recueillement dans nos offices; c’est à ce dernier parti qu`on s’est arrêté jusqu’ici; ainsi, à Nancy, à Mar- seille et à Lyon, l’orgue fonctio nne les sabbats et jours de fêtes; il en est de même ailleurs, en Angleterre, par exemple, au temple de West-End, à Londres. MM. les administrateurs du temple du ritSephard i, rue Lamartine, paraissent dans les mêmes inten- tions, à en juger par leur ordre du jour, séance du 15 septem- bre dernier. ~ t Les considérants de cet ordre du jour sont trop importants pour que nous ne les publiions pas textuellement: ·01’d1‘B du jour proposé par l’un des administrateurs sur la question de Por- guelesjeurs du nouvelanet du grand Jeûne. (Séance du. 15 septembre.) cc Considérant que l’orgue, en accompagnant les chants reli- gieux, invite au silence et au recueillement; _ » Considérant que les chants ont plus tïharmonie et siélèvent vers le Créateur avec plus de pompe et d’onction; qu’il ne faut trien négliger pour que la prière soit faite avec sainteté et respect, que depuis que l’orgue se fait entendre dans les cérémonies du culte, l‘ordre le plus parfait règne dans le temple, et que les ol- üces sont très·suivis. u Considérant que les cérémonies où Porgue faccompagne pas la prière, ne peuvent réunir même le nombre de üdèles né- cessaire et ordonné par les prescriptions rabbiniqnes; n Considérant en outre que le psaume N50, récité tous les nmedis et les jours des plus solenuellos tües, alii que l’on