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632 nœxm pensée, et que ce sera la la préoccupation constante de votre vie. Soyez ten- jours bonne, toujours religieuse; invoquez sans cesse celui qui vous apn- tégée et qui est le père, comme dit la Bible, dssjeuns orphelins. Vospsrelts, qui sont là haut prieront pour vous, et vos parents sur la terre vous atmo- ront toujours. Vous leur appartenez depuis votre enfance. Et vous, jeune homme, vous entrez dans une famille que vousconuatssez depuis longtemps, et si je ne me trompe, e’est au pere de votre femme, A ses conseils et à ses encouragements que vous devez ce que vous étes. Vous lui rendez ce qu’il vous a donné, en faisant le bonheur de sa ülle, de sa Elle qu’il vous conne, dont il se sépare, avec douleur sans doute, mais avec con- ilance, car il vous connaît, il sait que vous la rendrez heureuse, il sait que vous étes un homme de cœur, un homme d’honneur. Cette femme va vous suivre, elle abandonne pour vous ce qu’elle a de plus cher. son père et si mère, c’est un grand sacrifice qui vous donne la mesure de tout cs qu’sll0 est capable de faire encore pour vous rendre heureux, et vous répondrsl i son amour par votre amour, à son affection par votre atïection. Vous, jeune femme, allez avec votre mari, et soyez heureuse. Dites avec Rebecca : ¢J’irai avec mon mari. s ll vous tiendra lieu de tout, il sera tout pour vous, votre père et votre mère. Vos parents seront toujours près de vous par la pensée et par le cœur : vous, vous les aimerez toujours, et en les aimant, vous agirez de manière à ce qu’ils n’aient pasa rougir de vous, à ce qu’ils puissent toujours venir avec bonheur dans votre nouvelle demeure. Entrez ensemble dans la vief conjugale, soyez heureux. Vous savez que dans votre nouvelle vie, le bonheur est inséparable de l’union» ¢P1'uvee Pu- nion chaque jour est une joie de plus, et que sans elle, la vie est un sup- plice continuel ; vous savez que le mariage est non-seulement Passocîation de vos actes, mais surtout l’association de vos cœurs et de vos pensées :c’cst· la société des âmes. Vous savez que 1’homme est l’étre fort L Pégard de la femme, qu’il est son protecteur, le protecteur de son âme, de son corps et de toute son existence, et qu’il Pest comme on Pest d’une compagne qui se donne, et à laquelle on se donne sans réserve. Msissachez aussi quesivous êtes les unspour les autrescsquevousdœ vez être, vous avez non·seulement—satisfait'faux désirs du oœur,.à..ln voix de la raison, mais vous avez au ssi rempli un devoir profondément religieux. Et maintenant, jeunes époux, leve:-vous et recevez la bénédiction queje vais vous donner, au nom de votre Dieu, et enpràeace de cette amhe. Que l’Eternel vous bénisse, etc., etc.