Page:Ardel - Coeur de sceptique.pdf/251

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Et il ajouta, dominé par cette volonté de savoir qu’il sentait en Robert Noris :

— Ces dames ont, parait-il, reçu des lettres qui les rappelaient subitement en Angleterre.

Robert eut un léger signe de tête, et une sorte de sourire étrange effleura sa bouche à la pensée qu’il en était à solliciter les renseignements d’un domestique sur sa fiancée. Par un suprême effort de volonté, il parvint à rester absolument maître de lui et dit, la voix presque indifférente et calme :

— Vous aurez l’obligeance de me donner l’adresse actuelle de lady Evans.

— Nous ne l’avons pas, monsieur ; lady Evans ne nous l’a pas laissée ; et nous avons même ici plusieurs lettres pour elle que nous ne savons où lui renvoyer.