Page:Ardel - Coeur de sceptique.pdf/278

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il donc possible que Lilian connût la vérité au moment où elle mettait sa main dans celle de l’homme qui avait foi en elle… Était-il vrai qu’elle se fût enfuie, effrayée par la pensée qu’il pouvait apprendre le secret qu’elle lui avait caché… Oh ! s’il lui avait été possible de la voir, de lui parler… Mais où était-elle ?… Il demanda une dernière fois :

— Et maintenant, me direz-vous de qui vous avez reçu les… renseignements que vous venez de me donner ?… Vous comprenez qu’ils sont assez graves pour que j’aie le droit de vouloir en connaître l’auteur, afin de le questionner à mon tour…

Elle secoua négativement la tête :

— Pour un homme d’esprit, mon cher ami, vous vous montrez bien naïf… Alors vous supposez que je vais, de l’humeur où