Page:Ardel - Coeur de sceptique.pdf/94

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l’avoir ramené de son mieux à une immobilité relative, elle me demande en riant :

— Vous m’avez trouvée ridicule, tout à l’heure n’est-ce pas, quand vous m’avez aperçue en compagnie des petits misérables et du pauvre animal ? Nous devions avoir l’air échappés d’un livre d’images d’enfants, un de ces livres anglais que l’on me donnait quand j’étais très jeune, où l’on voyait d’excellentes petites filles qui sauvaient de malheureuses bêtes martyrisées… En France, vous devez avoir aussi des histoires édifiantes comme celles-là ?

Dans les profondeurs de ma mémoire, je cherche et je trouve le nom d’un auteur vertueux appelé « l’Ami des enfants », que j’ai eu dans les mains, il y a très, très longtemps, aux jours de ma prime jeunesse… J’annonce le résultat de mes investigations