Page:Ardouin-Dumazet, Le colonel Bourras et le corps franc des Vosges, 1893.djvu/72

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
64
LE CORPS FRANC DES VOSGES.

quiset, renversé et contusionné par un obus, se remit bravement derrière sa barricade en fumier, et usa ses dernières cartouches. Le capitaine d’état-major Pistor fut brillant d’entrain et de sang-froid.

La 3e compagnie va à Blamont chercher des munitions d’artillerie laissées par les mobiles et les éclaireurs poussent jusqu’à Roche.

Le corps était extrêmement fatigué et à la nouvelle de l’arrivée d’un bataillon de mobiles venant de Saint-Hippolyte, il se mit en mesure de passer le Lomont et de gagner Saint-Hippolyte en passant par Montécheroux et Chamesol.

Les 20 et 21, à Saint-Hippolyte ; on laisse reposer les troupes.

Sur l’invitation faite par le général commandant le 24e corps de l’armée de l’Est, qui se trouvait le 21 au Pont-de-Roide, les compagnies franches se mirent en marche le 22 et occupèrent le même

    de la Compagnie de l’Est, appartenait déjà à cette Compagnie. C’est à son initiative et à son dévouement que l’on dut l’enlèvement du matériel laissé dans la gare de Metz. Quand le réseau fut aux mains de l’ennemi, il demanda l’autorisation de s’enrôler et entra dans le corps franc des Vosges, où il a rendu des services signalés (A.-D.).