Considérant enfin, que ces deux agens de destruction ont été eux-mêmes frappés de nullité par la convention nationale, qui les a décrétés d’accusation, dès le 16 juillet dernier ; qu’à tout moment on doit s’attendre à recevoir officiellement, et ce décret et les instructions des comités de sûreté publique et des colonies pour son exécution ; que dès lors, et par ce fait seul, ils sont, depuis ce décret, sans qualité et déchus de toutes fonctions, de toute autorité ;
Ont arrêté et arrêtent entre eux ce qui suit :
Lesdits citoyens des paroisses de Saint-Marc, des Vérettes et de la Petite-Rivière, s’unissent et se coalisent fraternellement entre eux, pour résister à toute oppression et à l’introduction de tout nouvel ordre de choses ou nouveau système qui n’émanerait pas directement de l’autorité nationale.
Ils protestent formellement contre l’acte public qui a eu lieu à Saint-Marc, aux Vérettes et à la Petite-Rivière, par lequel ils ont déclaré affranchir les esclaves, et invitent les commissaires civils à solliciter de la France l’affranchissement universel ; ledit acte exprimant un vœu qui n’a jamais été dans leur cœur, et cette ombre d’assentiment ayant été arrachée à la faiblesse par la tyrannie. Ils protestent également contre toute ratification ou autre disposition tendant à l’affranchissement général, qui émanerait de la convention nationale, en tant qu’elles résultent de l’astucieuse et perfide machination dont cet acte a été le premier ressort.
Ils déclarent être parfaitement et en tout, soumis à la volonté nationale ; mais à la volonté nationale exprimée par des organes, et mise en action par des agens purs et incapables de la déguiser et de la