fiance ; plan qui sera imprimé, publié et envoyé au ministre, et que le Directoire pourra apprécier, etc. »
Nous citerons, dans le 13e chapitre de ce livre, en suivant l’ordre chronologique, une lettre curieuse de Sonthonax à T. Louverture, sur l’état des finances dans le Nord, et l’on verra que le dénûment de la caisse publique fut une des causes de l’expulsion de cet agent de la France.
D’un autre côté, nous voyons que Raymond s’occupait spécialement de l’instruction publique. Les actes de l’agence sous ce rapport, durant six mois, se bornèrent à ce qui suit, d’après Marec :
1o Un plan d’organisation d’une école primaire à établir au Cap, et une proclamation y relative, rédigée dans les meilleurs principes ;
2o Un arrêté pour envoyer à tous les commandants militaires de la colonie, le journal l’Impartial, dans lequel la commission fait imprimer ses arrêtés et proclamations.
3o Un arrêté pour envoyer à toutes les communes le procès-verbal imprimé de la cérémonie qui a eu lieu à Jacmel, à l’occasion de la mort de l’ex-commissaire civil Polvérel.
4o Un règlement sur le traitement des membres du comité d’instruction publique, des instituteurs, etc.
5o Enfin, une proclamation éloquente sur la célébration des fêtes nationales.
Ce que l’agence fit de mieux, ce fut d’avoir envoyé en France quelques jeunes enfans noirs et jaunes, pour y recevoir une instruction supérieure à celle qu’on pouvait donner dans la colonie. Eux tous en profitèrent, facilités par leur intelligence. T. Louverture envoya son beau-fils Placide et son fils Isaac, à la même époque.