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évidemment le cachet du style de son président, que l’on remarque également dans plusieurs des rapports de ses comités, sur les dispositions les plus importantes du code civil.

Les éloges faits de Boyer, dans l’adresse de la Chambre, étaient sincères, et il en méritait pour s’être occupé, dès son avènement à la présidence, de faire préparer par une commission ce code qui était nécessaire au pays. Mais, quoique voté dans cette session, par le corps législatif d’accord avec le pouvoir exécutif, il contenait encore des imperfections qu’on allait faire disparaître dans la session de 1825. Nous ajournons donc ici quelques réflexions que nous aurons à faire sur le code civil, par rapport à d’autres lois édictées avant sa promulgation, depuis la déclaration de notre indépendance nationale.

Il est temps de relater ce que firent en France, pour la reconnaissance de ce droit souverain d’Haïti, les deux citoyens que Boyer y envoya munis de ses pouvoirs à cet effet.